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La low cost attitude s’implante solidement dans les esprits !

Publié le 06 juin 2013 par Tvlowcost

La low cost attitude s’implante solidement dans les esprits ! Pourquoi payer plus cher quand on peut payer moins cher ?
C’est le nouveau leitmotiv de nos contemporains… et ils ont bien raison !

La low cost attitude selon TVLowCost

La low cost attitude selon TVLowCost

Comme l’écrit si bien notre ami Pascal Perri, économiste et co-Président du Club des Entreprises Low Cost : « Les entreprises low cost apportent des prix bas au marché. Mais leur impact de second tour n’est pas négligeable. Quand un acteur low cost arrive sur un marché, tous les acteurs historiques sont contraints de revoir leur prix pour les faire baisser. L’offre low cost fait tendanciellement baisser le niveau de prix moyen du marché »

 Depuis quelques années, les particuliers, comme les dirigeants et managers d’entreprises, ont radicalement révisé leurs modes de pensées et leurs habitudes de consommation avec une intensité assez spectaculaire. Et tout laisse à penser que ce n’est que le début !

Les transformations en cours vont bien au-delà, la montée en puissance du low cost auprès du grand public n’est évidemment qu’un des témoins de la « rupture » profonde des comportements que chacun peut aisément constater autour de soi.

« Nous sommes entrés dans l’ère du pragmatisme, plus axée sur la recherche de la satisfaction des besoins que sur un effet statutaire, plus sur l’utile que sur la sophistication. Le superflu et l’inaccessibilité sont rejetés, hormis dans le domaine du luxe. Davantage de français se montrent prêts à troquer, à louer plutôt qu’acheter, à faire eux-mêmes pour retrouver une harmonie avec les choses » (Danielle Rapoport, Les Echos)

La crise financière et économique, combinée aux angoisses planétaires devant l’inéluctabilité du réchauffement climatique, a dégénéré en une « crise de Foi » dans le système capitaliste mis en place depuis la fin de la seconde guerre mondiale. A New York, Londres, Tokyo, Berlin, Paris, Dubaï et partout ailleurs, les consommateurs et les entreprises se sont mis à douter :

« Ai-je réellement besoin de ce produit ? Dois-je vraiment dépenser autant d’argent pour ce service ? Est-il utile de me racheter une nouvelle voiture ?…»
Soudain, tout un chacun s’est mis à s’angoisser et à douter. Tout le monde, particuliers et entreprises, a commencé à réduire son train de vie (volontairement ou involontairement), à changer de circuit de distribution, à acheter sur le Web, à s’orienter vers les prix plus bas et les acteurs plus économiques. Avec une vitesse que personne n’avait soupçonnée et une intensité telle que toute l’économie mondiale en a été durablement chamboulée…

Dans les entreprises, le concept de LEAN MANAGEMENT revient avec une force stupéfiante, car il faut « couper, couper, couper » et restructurer à toute vitesse pour s’adapter à l’effritement, voire l’effondrement, des ventes.

On assiste au retour sur le devant de la scène des « cost cutters » et autres « cost controllers » qui ne lâcheront plus le pouvoir, soyez-en certains, tant l’économie est devenue tendue et imprévisible.

Comme l’ont remarqué les observateurs, sociologues, économistes, journalistes de tous les continents, une tendance de fond a émergé.

Le New Oxford American Dictionnary l’a identifiée sous le vocable de« FRUGALISTA » « Il décrit quelqu’un qui a adopté un mode de vie frugal mais qui reste à la mode et en bonne santé en échangeant ses vêtements, en achetant d’occasion, voire en cultivant ses fruits et légumes »

On commence aussi à parler du « Good Enough Syndrome » (« syndrome ça me suffit »). Quand la nouvelle génération d’un produit n’est pas significativement mieux que la précédente, l’innovation ne permet plus de faire la différence. Dans ce cas, pour prendre des parts de marché, le prix devient un élément déterminant.

 C’est ainsi que sont devenus terriblement tendance les « lowcosteurs » de tous les secteurs, mais aussi les magasins (physiques et virtuels) qui vendent des produits d’occasion, le troc, les magasins d’usine, les yaourtières et les machines à faire son pain…

La crise a boosté les ventes d’occasion, au point que Amazon, FNAC.com ou Décathlon (Trocathlon)  offrent désormais des produits d’occasion.

Tout logiquement, plus aucun secteur économique n’est épargné : le low cost s’implante partout.

Transport aérien, distribution alimentaire et non-alimentaire, location de véhicules, stations de ski, salons de coiffure, hôtellerie, bars, restaurants, opticiens, salons de beauté, fleuristes, accès Internet, chaînes textile, agences immobilières, diamants et bijoux, mini-ordinateurs portables, chirurgie esthétique, dentistes, opérateurs funéraires, constructeurs de maisons, téléphonie, voyages, automobile, transport ferroviaire, agence de pub… Et ses nouvelles marques et enseignes déstabilisent fortement les acteurs traditionnels « high cost » en présence.

En diminuant spectaculairement les coûts, en réduisant drastiquement les prix et en le faisant savoir « HAUT ET FORT », de nouvelles marques synonymes de coûts bas apparaissent, telles que : EasyJet, Ryanair, Germanwings, XL Airways, Hop !, Ouigo, Free Mobile, Sosh, Red, B&You, Aldi, Lidl, Tchip, Beauty Bubble, Happy Fleurs, Ikea, Hans Anders, Lun’s, Happy View, Ski Republic, Efficity, Optimhome, 123Webimmo, Déménagerseul, Kiala, Adamence, Body Minute, Dentexia, Generik, PastaCosy, InterRent, Révolution Obsèques, TVLowCost, DigiLowCost, LowCostMedia, LowCost 360 et tant d’autres…
Elles séduisent chaque jour un peu plus de clients.



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