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Se forcer à y croire

Publié le 06 juin 2013 par Corboland78

Décidemment, la météo reste toujours un sujet d’actualité. Certes il y a un mieux, comme hier jeudi, mais il faut se forcer et beaucoup d’auto persuasion, voire de méthode Coué, pour jurer que le printemps est définitivement installé. Le soleil peine encore à se sortir des nuages et le thermomètre ne paraît pas faire les efforts nécessaires pour se hisser à la hauteur de nos espérances.

Alors, on fait comme si. On s’oblige à manger une glace en milieu d’après-midi, on retire avec difficulté des vêtements pas si superflus que cela, on sourit aux rayons du soleil pour l’amadouer et le retenir, un peu comme les putes avec leurs clients. Tous les trucs sont bons pour s’imaginer que les beaux jours sont revenus car parfois, par de petits actes volontaristes, on arrive à forcer le destin.

J’ai ressorti, enfin, le bermuda de l’armoire. Lui qui d’habitude m’habille de fin avril à début octobre, fait une entrée en piste bien tardive cette année. Mes gambettes blanches en frémissent de bonheur anticipé, bien décidées à ne pas revoir mes bas de pantalon avant plusieurs mois. Laissons les rêver, ça ne mange pas de pain.

En attendant, samedi c’est la Saint Médard et l’on sait  que « Quand il pleut pour la Saint Médard, il pleut quarante jours plus tard », on n’en sort pas, entre deux éclaircies il pleut, à moins que ce ne soit l’inverse.  

Décidemment, la météo reste toujours un sujet d’actualité. Certes il y a un mieux, comme hier jeudi, mais il faut se forcer et beaucoup d’auto persuasion, voire de méthode Coué, pour jurer que le printemps est définitivement installé. Le soleil peine encore à se sortir des nuages et le thermomètre ne paraît pas faire les efforts nécessaires pour se hisser à la hauteur de nos espérances.

Alors, on fait comme si. On s’oblige à manger une glace en milieu d’après-midi, on retire avec difficulté des vêtements pas si superflus que cela, on sourit aux rayons du soleil pour l’amadouer et le retenir, un peu comme les putes avec leurs clients. Tous les trucs sont bons pour s’imaginer que les beaux jours sont revenus car parfois, par de petits actes volontaristes, on arrive à forcer le destin.

J’ai ressorti, enfin, le bermuda de l’armoire. Lui qui d’habitude m’habille de fin avril à début octobre, fait une entrée en piste bien tardive cette année. Mes gambettes blanches en frémissent de bonheur anticipé, bien décidées à ne pas revoir mes bas de pantalon avant plusieurs mois. Laissons les rêver, ça ne mange pas de pain.

En attendant, samedi c’est la Saint Médard et l’on sait  que « Quand il pleut pour la Saint Médard, il pleut quarante jours plus tard », on n’en sort pas, entre deux éclaircies il pleut, à moins que ce ne soit l’inverse.  


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