Tout à l’heure, j’ai assisté au cocktail organisé par la maison de disques de Janelle Monae à l’occasion de la sortie de son nouvel album, “The Electric Lady“, prévu pour septembre 2013.
Comment dire ? C’était un peu expérimental, tout comme l’est l’univers musical de Janelle.
Son crew, de noir et blanc vêtu, a tout fait pour réveiller la quarantaine d’invités présents en attendant l’arrivée de l’artiste, mais on a très vite senti les différences entre européens et américains pour ce qui est de faire le show.
Puis Janelle a fait son entrée, est montée sur son petit podium. Arrivée tout droit d’Atlanta, la chanteuse n’a pas tari d’éloges sur Paris, sur Erykah Badu ou sur son psychiatre qui l’a aidée à trouver le nom de son nouvel album (oui oui !).
(Mon verre de cocktail “Electric Lady”, un mélange de gin, menthe, glaçons pilés et Perrier)
Après nous avoir gentiment demandé de n’utiliser aucun appareil photo ou portable (sauf si l’on fait partie de son staff), elle s’est déchaussée..puis nous a presqu’ordonné de faire de même.
Pendant que les titres de son nouvel album étaient diffusés, son crew et elle dansaient, sautaient partout et donnaient vraiment l’impression d’être dans une fête à la maison. Vous savez, ces soirées entre amis où l’on met la musique à fond et on chante par-dessus en prenant la bouteille de ketchup pour un micro. Là, c’était pareil, à ceci près que Janelle chantait par-dessus en live et aussi juste que la voix sur le CD. Les journalistes dans la salle étaient un peu partagés (moi y compris) entre envie de suivre Janelle et ses amis dans leur délire sympathique…et s’accrocher à cette retenue typiquement frenchy.
Pour ce qui est de la musique (ce pourquoi l’on était invité à la base !): je suis un peu surprise que nous n’ayons eu droit qu’à la moitié de l’album. Mais du peu que j’ai pu entendre, “The Electric Lady” promet. Notamment le duo avec Miguel (“Fine Time”) et le titre éponyme de l’album.
Après que Janelle se soit éclipsée, je me suis demandée ce qu’elle a pensé de l’accueil de la presse française, ou du moins, l’image qu’on a pu lui donner. Je reste persuadée que dans d’autres pays, le cocktail se serait transformé en grosse fête avec des gens qui auraient oublié leur profession le temps d’une ou deux chansons.
Attention, c’était sympa hein ! Certains ont dansé pieds nus, mais dans l’ensemble, j’ai trouvé que nous étions bien plus coincés que ce à quoi la chanteuse doit être habituée…
Sacrée exception culturelle.