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Triathlon de Paris : Merci !

Publié le 04 juin 2007 par Pascal Boutreau

11808911200Pour commencer, un gigantissime merci aux organisateurs du Triathlon de Paris. Ainsi bien entendu qu'un énormissime merci aux bénévoles (pensée pour Nanouk du Meudon Tri) qui ont offert leur journée pour notre plaisir et sans qui rien ne serait possible.

Car même si j'en ai bien bavé, je me suis bien amusé ce dimanche matin. Bavé parce que sans entraînement et à 88 kilos, ben un CD reste quand même une affaire pas simple. Mais peu importe, je ne m'étais pas inscrit pour réaliser le chrono de ma vie. Non, le but était de prendre du plaisir. Et à ce niveau, ce fut mission remplie. Plaisir d'abord de retrouver mes potes du Meudon Triathlon que je ne vois plus très souvent puisque je ne m'entraîne plus... Merci d'ailleurs à Christophe de m'avoir prêté des lunettes de natation vu que j'avais oublié les miennes (ben oui, je suis un boulet...). Plaisir ensuite de retrouver l'ambiance d'un tri. Même si la "procession" entre le parc à vélos et le départ natation fut un peu longuette pour mes tits pieds tout fragiles (oui je suis aussi une chochotte), c'était assez surréaliste de voir un troupeau de 600 triathlètes en combi sur l'anneau d'habitude réservé aux cyclistes. Plaisir ensuite d'aller faire trempette dans la Seine. Plaisir de participer au ban lancé par les 600 concurrents quelques secondes avant le coup de feu. Plaisir de retrouver la baston d'un départ. Plaisir de goûter à l'eau de la Seine (oui j'ai bu la tasse et je peux témoigner que la Seine a finalement un goût acceptable). Plaisir aussi d'en sortir car je commençais à trouver le temps long (27'10'' pour les 1550m).

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Niveau plaisir ça s'est ensuite un peu gâté avec le vélo. Mais bon, je n'y peux rien, je n'aime pas ça. En plus je n'ai pas réussi à choper un paquet (j'ai dû mettre 5 km à faire redescendre mon coeur à un rythme acceptable... c'est que le pauvre n'est plus habitué à ce type d'enchaînement) et j'ai tout fait seul à l'exception d'une partie du dernier tour. Rageant quand on croise des gros paquets où j'aurais été si bien, bien au chaud. Résultat seulement 31 de moyenne et 101 places de perdues par rapport à la sortie de l'eau (bon, j'ai déjà dû en perdre 40 dans la longue transition entre la sortie de l'eau et le parc). Mais là encore, l'accumulation des relances, a permis de ne pas trop s'ennuyer sur le parcours. Un parcours plutôt plaisant au coeur du Bois sur de longues avenues parfaitement adaptées à la pratique de cet engin de malheur qu'est le vélo. Restait ensuite à courir sous un soleil qui tapait dur (ça j'aime bien). Trois tours de Longchamp, des foulées de plus en plus courtes au fil des kilomètres, un faux-plat de plus en plus pentu au fil des tours, bref, du grand classique quand on n'est pas entraîné (1 h 1'53'' pour les 10,5km). Et enfin l'arrivée après 2 h 52'28'', loin de ce que j'avais estimé (je n'avais pas imaginé le parcours vélo avec autant de faux plats), mais cela n'a vraiment aucune importance. Je me suis régalé !

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Evidemment, il y a quelques petits détails à améliorer (surtout au niveau de l'entrée et de la sortie de l'eau... je plains le bénévole qui a dû me sortir de l'eau... il a dû avoir l'impression d'avoir pêché un sacré gros poisson...). Normal pour une course organisée en quelques semaines. Mais franchement un grand coup de chapeau à Pascal, Yannick et toute l'équipe de ce Triathlon qui nous ont permis de vivre un merveilleux moment. où le triathlète était la principale préoccupation des organisateurs. Ce ne ce sont que des détails matériels (mais les gens y sont souvent attachés), mais tout le monde est par exemple reparti avec un sac à dos, un tee-shirt et une médaille ainsi qu'une rose pour les femmes.

A voir et à écouter les triathlètes à l'arrivée de la course, cette première édition fut un succès. Elle ne doit pas rester sans lendemains. Paris se doit d'avoir un Triathlon de grande dimension. Un Triathlon à Paris possède de réels arguments pour attirer les médias et par ricochet les partenaires, qu'ils soient institutionnels ou privés. Perso, je rêve de pouvoir un jour sortir de l'eau au pied de la Tour Eiffel où serait installé le parc à vélos. Nous partirions ensuite rouler sur les quais avant d'aller courir sur le Champ de Mars... Sûr que ce rêve se réalisera un jour. 

Au titre des messages plus persos, un bravo spécial à la jolie Amélie, unique représentante de notre club, et qui termine en 2 h 38'30'' (ben oui elle m'a quand même mis 14' dans la vue...) et bien sûr à Cécile du COM Bagneux qui finit en 2 h 39'22'' (bravo aussi Erwann, 109e en 2 h 12'37'') et à Carole de l'ACBB (2 h 24'32''). Bravo mesdemoiselles. 

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Meudon Triathlon : 149. Batel Walter (à gauche sur la photo aussi à L'Equipe), 2h15'16'' ; 194. Duval-Kieffer Christophe (merci pour le prêt des lunettes), 2 h 17'47'' ; 198. Aubry Géral (Valentin), 2 h 17'58'' ; 232. Evrard Nicolas, 2 h 20'13'' ; 266. Bourgine Bertrand (Rascal), 2 h 22'27'' ; 299. Bisson Michel (Grandes Oreilles), 2 h 24'51'' ; 322. Baboneau Pascal, 2 h 26'56'' ; 342. Le Goff Jean-François (Ninja), 2 h 28'17'' ; 368. Barrière Christophe, 2 h 30'33'' ; 376. Dumortier Stéphane, 2 h 31'36'' ; 431. De Hoyos Amélie, 2 h 38'30'' ; 460. Mezoughi Nacim, 2 h 43'11''; 461. Abdelmouni Patrick (Crin Blanc), 2 h 43'11'' ; 520. Boutreau Pascal (ça c'est moi), 2 h 52'28''. Abandon de Renaud Mahé (à droite sur la photo) suite à des problèmes de dos et problème de puce pour Frédéric Delalleau dont je n'ai pas le temps.

Photos : Photos extraites du site http://paristriathlon.onlinetri.com, et du communiqué de presse de Stéphanie, future triathlète (si, si tu as tapé...).

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Moment de grâce à Levallois

Autre temps fort de ce week-end : le Grand Prix de tennis de table de Levallois. Inutile de revenir sur la qualité du jeu proposé. Quand on a pratiquement 10 des 15 meilleurs joueurs de la planète, on se doute que ça va envoyer (victoire en finale du Suédois Karlsson sur le Bélarusse Samsonov). Je préfère revenir sur un des moments forts de la journée.

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En fin de journée, Jean-Philippe Gatien, champion du monde en 2003, organisateur de ce Grand Prix et surtout le sportif qui m'inspire le plus grand respect (et j'ai la chance d'en connaître et d'en fréquenter quelques-uns...) tant pour son passé sportif que pour sa personnalité, et le Suédois Jan-Ove Waldner ont "rejoué" la finale des Jeux olympiques de Barcelone en 1992 (Waldner avait battu Philou). Pour ceux qui ne se rendent pas bien compte, Waldner, surnommé le Mozart du tennis de table, c'est "juste" le meilleur joueur de tous les temps avec un CV sportif hallucinant avec pléthore de titres mondiaux, européens ou olympiques. A 42 ans, il est d'ailleurs toujours 35e mondial.

Evidemment cette démonstration, disputée selon les anciennes règles (sets en 21 points et changement de service tous les 5 points) n'avait pour but que de distraire le public et de montrer tout ce qu'on pouvait faire avec une raquette et une tite balle blanche. J'arrive au moment de grâce. En fin de cette exhib, les deux joueurs se sont arrêtés de jouer. Gatien est passé de l'autre côté de la table et s'est assis aux côtés de Waldner. Les deux hommes se sont alors tournés vers l'écran géant où se sont affichées les images de Barcelone au moment où Waldner se procurait sa première balle de match. Flash-back 15 ans en arrière pour 3 minutes à revivre les derniers échanges des JO de Barcelone et la joie de Waldner contrastant bien sûr avec la détresse de Gatien. Quelle émotion de voir ces deux géants de ce sport, là, devant nous, en train de revivre ces émotions uniques d'une finale olympique. J'en ai vu beaucoup dans la salle avec les yeux humides. Le public s'est ensuite spontanément levé pour offrir à ces deux légendes du tennis de table (et pour une fois l'expression n'est pas usurpée), l'ovation qu'ils méritaient. Dieu que c'était bien.

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Suite à la décision de la commission d'appel d'invalider la qualification des Chouettes d'Issy-les-Moulineaux pour les barrages d'accession à la D3 (même si ce n'est que du foot et que ce n'est bien évidemment pas la fin du monde, on s'est bien fait niquer sur cette histoire... ça nous apprendra à être honnêtes, à respecter les réglements afin de développer la pratique féminine et à être de bonne foi), je m'étais dit que j'allais écrire un tit mot là-dessus pour mettre le doigt sur l'incompétence de toutes ces instances (Ligue et fédé) et la roublardise d'autres qui ont fait de la mauvaise foi, un art de vivre. Mais pas envie de perdre de temps pour ces... "gens" (là j'ai été tenté de mettre un qualificatif un peu moins neutre et qui aurait été plus proche de ma pensée, mais bon, je me suis retenu...) qui ne mértitent que le mépris.


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