The devil is in the detail, comme le disent nos amis d’outre-Manche, ou comment la traduction, qui assure la transmission d’informations cruciales, peut influencer le monde de la finance.
L’autre raison (la principale) était une malencontreuse erreur de traduction. Daniel Loeb, le directeur du fonds spéculatif Third Point LLC avait fait une proposition à Sony concernant la branche « divertissement » de la société, avec pour objectif d’en faire une société indépendante. Cette nouvelle a été reportée par le Nikkei Business Daily en anglais, avec une erreur de taille. Plutôt que de dire, comme l’avait déclaré la société japonaise, que Sony avait « accepté de lire la proposition », le traducteur a écrit qu’elle était « fortement intéressée par la proposition ».
Voilà qui changeait tout, et a entrainé un véritable engouement chez les actionnaires, faisant grimper l’action de 11%. Peu de temps après la publication de l’article par Nikkei, Sony les a contactés pour qu’ils corrigent le contenu, ce qu’ils ont fait, ramenant la hausse à 6,9% en fin de journée. Cela n’a pas forcément nui à Sony, mais ses actionnaires (enfin, ceux qui ne parlent pas japonais) sont plus à plaindre puisqu’ils se sont basés sur de fausses informations pour leur investissement.
Voilà la preuve s’il en est besoin que l’utilisation de traducteurs ou de services de traductions de confiance et qualifiés est essentielle dans le milieu des affaires, comme dans tous les domaines où chaque détail compte !