Chronique Ma Déclaration

Ce lundi est paru dans les bacs Ma déclaration, le nouvel album de Jenifer composé de reprises de France Gall, comme nous vous l’annoncions ici en vous diffusant le premier extrait Poupée de cire, poupée de son.

Il y a très peu de mots pour décrire mon amour et mon admiration pour France Gall, et à l’inverse, beaucoup trop pour dire à quel point cette mode des reprises m’exaspèrent, mais en bon professionnel, j’ai bien sûr écouter le disque dans son intégralité.

Et je dois dire que ce fût une très agréable surprise. Le premier single m’avais déjà assez bien séduit par son côté moderne, mais pas trop non plus, et le reste de l’album est dans la même veine. Dès l’ouverture, avec Evidemment, et Ella Elle l’a, on s’aperçoit que l’artiste à mis un rythme beaucoup plus pop aux titres, mais sans en changer la sensibilité ni les défigurer, première bonne nouvelle.

Diego, libre dans sa tête a gardé son intensité et nous donne toujours autant de frissons, surtout avec les polyphonies corses du groupe Chjami Aghjalesi qui accompagne la chanteuse. Vient ensuite Résiste et son rythme beaucoup plus électro qui à le mérite de donner la pêche, on retrouve la même chose sur Comment lui dire un peu plus loin.

Besoin d’amour, lui, nous plonge dans une ambiance Disco et on imagine très bien Jenifer autour d’une boule à facettes pour le clip. Puis on enchaine avec un joli piano-voix soutenu par des cordes sur Si maman si. Cordes qui reviennent pour notre plus grand bonheur pour La Déclaration et qui mettent bien en avant la voix sans artifice de l’interprète.

Sur Ca balance pas mal à a Paris version électro-pop, c’est Christophe Willem qui vient prêter sa voix pour la partie de Michel Berger, duo réussi. Laisse tomber les filles en mode langoureux nous fait arriver doucement à la fin de l’album.

Et là, c’est la seule déception du disque, j’aurais vraiment beaucoup aimé entendre dire l’intro de Message personnel au lieu de commencer le titre directement et de le terminer par 40 secondes de musique qui baisse progressivement. Mais 1 sur 12, cela reste très honorable.

Alors oui, je dois le dire, même si je ne trouve pas forcement d’utilité aux reprises, j’avoue que Jenifer, et toute son équipe, ont réussi le pari de moderniser ces titres sans les dénaturer et vouloir les déstructurer à tout prix. Félicitations à eux pour cela et on vous conseille ce disque.