La libraire me l'a conseillé et m'a dit qu'elle pensait que ce n'était pas vraiment pour les enfants, ou en tous cas, pas que... Et d'ailleurs, elle l'avait rangé au rayon "romans graphiques" parmi les Marjane Satrapi, Margaux Mottin et autres Joanna Hellgren.
Dans Jane, le renard et moi, nous suivons une jeune fille, au début de son adolescence, qui se sent grosse, moche et rejetée par les autres filles du collège. Une phase que nous avons toutes plus ou moins connue (on peut remplacer le mot "grosse", par "pleine d'acné","plate", "petite" ou juste "pas comme les autres").
Elle vit dans une parano constante, avec la gêne et la honte comme compagnons de route, comme deux personnages grotesques accrochés à ses pas. En plus, elle lit des romans classiques (ouhhh...nul...trop pas stylé...).
Nous voilà donc dans sa tête, se heurtant au regard des autres, à la déformation de son propre regard sur elle-même, sauvée par ses escapades littéraires jusqu'à une belle rencontre...une rencontre improbable qui fait que la vie n'est plus pareil ensuite.
Jane, le renard et moi
de Isabelle Arsenault et Fanny Britt
Aux éditions La Pastèque