Ces deux dernières années, les Italiens ont acheté plus de bicyclettes que de voitures. L'écart, encore symbolique en 2011, moins de 2.000 unités d'écart, s'est sensiblement accru en 2012 : 1,606 million de vélos achetés contre 1,402 million de voitures.
Selon Giulietta Pagliaccio, présidente de la Fédération italienne des amis de la Bicyclette, la crise économique a eu des répercussions sur toute la vie des gens, y compris les déplacements. Mais c'est aussi une petite révolution en termes de style de vie. Beaucoup de gens ont redécouvert ce moyen de locomotion, sa commodité, sa simplicité, sa rapidité pour les petits déplacements. Dans la patrie du Giro, la bicyclette demeure souvent perçue comme un équipement sportif et non comme un moyen de déplacement. Un frémissement se fait cependant ressentir, notamment à Milan, où le système de bike-sharing "Bikemi", inspiré du Vélib parisien, est de plus en plus prisé, et où de nouvelles pistes cyclables sont en cours de réalisation. Dans la capitale économique italienne, plusieurs boutiques proposent des vélos spécialement conçus pour la vie urbaine, comme le modèle britannique Bromton, repliable en deux coups secs, et muni d'une poignée pour être traîné derrière soi comme une valise.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site sciencesetavenir.nouvelobs.com
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