Vendredi 7 août 2009: le Pape Benoït XVI meurt. Inopinément
" Jean-Pierre Miguel comprend très rapidement que la société de l'information va vivre, en ce 7 août 2009, une première mondiale. C'est en effet le premier décès d'un pape depuis l'avènement et l'utilisation massive des réseaux sociaux par le grand public. On risque de vivre un phénomène informationnel majeur, qui sera précurseur d'une révolution communicationnelle lors d'autres événements planétaires."
Car c'est bien d'informatique - et de ses développements multu-media sidérants - qu'il est question, dans le roman policier d'Olivier de Wasseige, licencié et maître en informatique, professionnel passionné des technologies de l'information.
Au départ d'un événement fictif, coïncidant par un (heureux) hasard avec le focus médiatique créé début 2013 par la démission du Pape Benoît XVI et l'avènement de François Ier, l'auteur analyse avec une minutie plénière tous les enjeux induits par les canaux immédiats de la communication que sont les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et compagnie), blogs, forums de discussion, SMS, MMS, ... Ce faisant, il offre au lecteur, une vitrine gourmande, jubilatoire, de possibilités, d'innovations technologiques dont ce dernier ne soupçonnait peut-être pas l'existence.
" Le lendemain de la mort de Benoît XVI, le samedi 8 août 2009, Andrea Imperatori continue de travailler d'arrache-pied sur l'enquête permettant de comprendre pourquoi le Pape a reçu une telle dose de bêta-bloquants, et pourquoi tous les SMS ont été envoyés vers un serveur informatique gérant les injections, au départ de cartes SIM anonymes."
Associant leurs soupçons et connaissance majeure des réseaux informatiques, Andrea Imperatori, inspecteur auprès de la gendarmerie vaticane et Jean-Pierre Miguel, internaute en vacances dans sa propriété drômoise de ..Concorcet, orientent rapidement l'enquête vers le Brésil - pays, relai médical, de la télé-surveillance du Pape - et un réseau de 9 personnes, responsables de l'injection qui entraîna la mort du Souverain Pontife. C'est en effet le déclenchement simultané de 9 textos commanditant l'injection de bêta-bloquants qui provoque l'overdose fatale.
Associant réalité et fiction en une enquête à rebondissements étudiés, Olivier de Wasseige a pris le parti très appréciable de discerner d'astérisques les personnages réels et faits avérés.
Apolline Elter
Codes Condorcet, Olivier de Wasseige, roman policier, auto-édition, mars 2013, 532 pp, 22 €
www.codes-condorcet.com