A la différence d’une carte bancaire (qui n’est pas très causante…), le mobile pourra fournir des services supplémentaires tels que la possibilité de gérer un compte ou de régler des factures via un téléphone, largement appréciés par les utilisateurs.
Tout cela doit également être rapproché de l’explosion de l’Internet Mobile auquel nous assistons qui devrait booster la consommation de services bancaire sur mobiles (selon une étude AFMM / IPSOS Media, 48% des possesseurs de téléphone 3G sont des "mobinautes" et 50 % des mobinautes souscripteurs d’un forfait illimité se connectent au moins une fois par jour - le détail de l’étude ici).
Enfin, selon une étude commandée par Visa au Centre for Retail Research pour identifier les tendances des points de vente à l’horizon 2015 sur les pays d’Europe de l’ouest (France, Allemagne, Italie, Hollande, Norvège, Suède et Royaume-Uni), les magasins de futur devraient avoir massivement recours aux nouvelles technologie. 60% d’entres eux ne devraient plus accepter les chèques d’ici à 2015 (ils sont 20% en 2008) et privilégieront les règlement par carte électronique ou mobile au fur et à mesure que ces moyens de paiement gagneront en popularité (consultez l’article ici).
Steve Perry, vice président de Visa Europe indique en substance que les points de vente devraient évoluer dans un futur proche avec l’adoption de nouvelles technologies tel que le paiement sans contact via NFC, le traçage des stocks en utilisation la RFID,…
En conclusion, on voit bien qu’il est difficile d’arrêter le progrès surtout quand des entreprises ou des lobbies sont bien décidés à créer la demande, voir imposer leurs services. Demain, nul doute que les chèques ne seront plus monnaie courante (vous apprécierez le jeu de mot…;-) et, si l’on part sur cette voie, on peut également, sans trop prendre de risque, dire que la monnaie sonnante et trébuchante verra également son niveau sonore diminuer.
Le tout électronique sera-t-il bien accepté par le société ? Quelles seront les offres mises au regard de ces nouveaux services ? Quel sera le niveau d’acceptation des consommateurs ? Autant de points qui méritent réflexion avant d’instaurer le "monde parfait" selon Visa et Mastercard.