Ne tue pas le vide,
Il l’éloigne.
Le poème fait toucher
Le vide
Qui le borde.
Ce vide plus fort,
Plus dominateur que lui.
Si bien
Que c’est sa présence
A la lisière
Qui donne sa puissance
Au poème
Dans ses limites.
***
Eugène Guillevic (1907-1997) – Art poétique (1989)