Pas de sortie dans les salles lyonnaises pour " Vanishing Waves"

Publié le 03 juin 2013 par Enjeux Sur Image

Vanishing Waves de Kristina Buozyte  sort dans 8 salles françaises (dont Paris, Lille, Poitiers, Nancy, Grenoble et Nantes)

Vanishing Waves

Réalisé par Kristina Bouzyte 

Science-Fiction

Lituanie, 2012, 1h45, sorti le 29 mai 2013

Avec Brice Fournier, Sharunas Bartas, Philip Lenkovsky, Marius Jampolskis, Frédéric Andrau

Synopsis

Lukas, un jeune scientifique, participe à une expérience inédite dans le domaine de la recherche neurologique : entrer en communication avec l’esprit d’une femme, Aurora, plongée dans le coma à la suite d’un accident de voiture.

Au début, il ne perçoit que des sons et des images confuses, avant de rencontrer la femme inconnue. Contrevenant aux règles du protocole de recherche, il cache sa découverte au reste de l’équipe scientifique. A chaque nouvelle connexion, Lukas plonge davantage dans l’univers fantasmatique d’Aurora, avec laquelle il développe une relation exclusive et fusionnelle, en marge du monde ῍réel῍.

Mais ce que Lukas prend pour un amour partagé, dans cet ῍autre monde῍, repose en fait sur une méprise : Aurora croît reconnaître en Lukas son ancien amant, tué dans l’accident. Un passé lourd de menaces s’interpose peu à peu entre Lukas et Aurora…

Critique

Sur le papier, Vanishing Waves a de quoi devenir la curiosité du mois, voire de l’année. En plus de son beau titre, ce film de science-fiction réalisé par une Lituanienne promet une approche différente du genre, plus suave et mélancolique, façon Melancholia ou Solaris. Pari tenu et réussi. La réalisatrice Kristina Buožyte n’a retenu que l’argument d’une
grosse production pour emmener le spectateur ailleurs et partager avec lui une expérience sensorielle aux visions oniriques inspirées. Mais ce n’est pas tout. La seconde bonne nouvelle du film réside dans un érotisme au romantisme chaud où les orgies font office d’effets spéciaux. Une tension tellement excitante que les aficionados de l’ex-rubrique du Petit Cochon fermeront volontiers les yeux sur les longueurs éparses et sur le scénario, par trop alambiqué. Faites-nous confiance, vous allez aimer vous perdre dans ces méandres. (Thomas Agnelli, Premiére)