Calmann-Lévy, 2 novembre 2011, 360 pages
Résumé de l'éditeur :
Un an après la mort de Holmes, le docteur Watson prit la plume pour relater la dernière aventure du plus célèbre des détectives privés mais il exigea que ce récit restât inédit pendant un siècle… Pourquoi attendre si longtemps ? La réponse est élémentaire : parce que cette affaire était si monstrueuse, si terrible que, selon Holmes lui-même, « il n’est pas exagéré de dire qu’elle pourrait bien ébranler la société toute entière ».
Cent six ans après la dernière aventure de Sherlock Holmes par son créateur Sir Arthur Conan Doyle nous est révélé le dernier secret du locataire du 221b Baker Street. La partie reprend !
Mon avis :
Mes dernières lectures des aventures de Sherlock Holmes remontent à mon adolescence. C'était une série que je prisais beaucoup. Et même si, à l'époque, je n'en ai pas saisi toutes les subtilités, je goûtais l'atmosphère victorienne et les enquêtes de ce détective torturé.
Découvrir que plus d'un siècle après la mort de Sherlock un nouvel opus était réapparu m'a à la fois enchanté et laissé perplexe. Un autre écrivain pouvait-il reprendre le flambeau aussi bien que Sir Arthur Conan Doyle ?
Et bien la réponse est oui.
J'ai passé un agréable moment de lecture, de retour à Baker Street, enfin.
Alors certes, l'auteur n'évite pas tous les écueils et certaines tournures de phrases sonnent très 21e siècle.
Qui plus est, les récits du Docteur Watson étaient plus ramassés, Anthony Hotowitz préférant délayer un peu la sauce.
Mais cette sauce prend, et c'est l'essentiel.
Je connaissais l'auteur pour ses très bons romans jeunesse, je dois avouer que je n'ai pas été déçue.
Merci, M. Horowitz d'avoir repris le flambeau.
L'image que je retiendrai :
Celle des courses-poursuites en calèches dans les rues de Londres, ça a une autre classe !