Cela ne vous rappelle rien ? Mais, si, cette sublime chanson de Charles Aznavour, dans les années 1960… pour vous rafraîchir la mémoire, voici la chanson, en image :
C’est l’histoire d’une rencontre de voyage, une rencontre comme on ne peut en faire qu’en voyage. Un jardiner, au bord de la route, vend des palmiers, des « champa », des « romdoul », ces fleurs du cambodge, si belles, et puis aussi du jasmin, des bananiers, des papayers…
Bref, c’est une rencontre avec un couple : lui, fou de jardin et… de la chanson « et pourtant… » de Charles Aznavour et… de Johnny Hallyday. Elle, le patron, « darliin’ » comme il l’appelle affectueusement. Assis sur une table de ciment (classique au Cambodge), il raconte en riant les fleurs; les plantes, la volonté de bien faire, et « darliiin » apporte de l’eau, comme ça, juste pour boire. Le petit geste gratuit, simple, accueillant.
Voilà le moment de Charles Aznavour. Il chantonne quasi à la perfection « et pourtant », en français, mais il ne comprend pas les paroles. Le wifi aidant (et oui, il y a le wifi au coeur de la campagne cambodgienne chez un jardiner au milieu des lotus !), il me tend son petit ordinateur. Trente seconde de Youtube, et nous voici repartis des les regards nostalgiques des 60′s au Cambodge, le « belle époque » (toujours en français) « avant le désastre » (encore en français). Puis « Aline » lui revient en mémoire…
Cet homme charmant, cultivé, rêve de ce Cambodge dont on retrouve les traces ça et là au gré des rencontres. Et lui de renchérir : »et vous savez, Sinn Sisamouth l’a chanté aussi, et c’est une chanson très connue au Cambodge ». Je cherche de nouveau, et je vous laisse découvrir ce que cela donne par le plus grand des chanteurs cambodgiens et aussi, par la jeune génération.
Donc, en khmer, « Et pourtant », ça donne « Tos Yang Na » et en image, c’est ça :
Magique non ?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble