Un jour, je serai Prix Nobelge, de Jean-Pierre Verheggen
Publié le 03 juin 2013 par Onarretetout
« La Poésie – la poésie en général ! – à laquelle manque en effet généralement un peu – sinon une bonne dose ! – de bêtise intelligente ! Qu’elle soit à l’eau de rose, trop jolie-jolie et toute flafla, flachouille, flagada (hélas trois fois !), qu’elle soit entre les mains de cette secte de poètes snobs qui « poètent » plus haut que leur Q.I. et foncent droit dans le mur de l’amphigouri, ces Poésies-là n’ont pas le moindre petit grain de folie, n’est-ce pas ? »
Il n’en manque pas à Jean-Pierre Verheggen, grand amateur de langues vivantes, bavardes, joyeuses, colériques parfois, lui qui s’emporte : « Casse-toi, vieille Muse ! », ou qui pastiche. Lui qui parle de tout, de voyages et de mouches, d’archanges et de maladies, d’études et de p’tit doigt… Avec lui, la poésie fait poésir, plaisir si vous voulez. Elle entre par les yeux ou par les oreilles, elle vous donne une furieuse envie de la dire à haute voix : « Le poète, c’est la langue son affaire. »