C'est un "clown" et triste.
M. Copé a laissé entendre que son parti pourrait néanmoins sortir grandi de ce processus, avec comme objectif la primaire de 2016. "Nous avons changé nos statuts pour que, dans ce domaine, on progresse. J'espère que pour les primaires de 2016, nous serons au point. C'est l'engagement que je prends". On croit rêver !
À l'UMP, « la démocratie » se situe « entre Cuba et la Corée du Nord », avait ironisé Henri Guaino lors de la course à la présidence du parti, en septembre. Huit mois plus tard, l'UMP démontre à nouveau combien l'exercice de la démocratie est compliqué dans ses rangs. La primaire ouverte organisée pour désigner son candidat aux municipales à Paris – une première pour la droite – vire au fiasco. Mais Copé se félicite des "progrès" !
C'est curieux cette course à l'imitation du PS chez le UMPistes. Pourquoi vouloir imiter ? Ne comprennent-ils pas que s'il y a deux grands partis de gouvernement (on a pris cette habitude abusive d'ainsi les désigner) c'est bien bien parce qu'il devrait exister des différences culturelles, programmatiques, idéologiques et d'organisation entre les deux. Pourquoi l'UMP s'évertue à vouloir ressembler au PS dans son fonctionnement ? Est-ce son seul "challenge" ?