Une immatriculation de Shanghai.
Le signe 沪 (hu) représente l'ancien nom de Shanghai
Xizang Lu vers le nord
Il y a plus de 3.5 millions de voitures à Shanghai, 2.5 millions de voitures privées. Quand on pense qu'il y a à peine 15 ans on dénombrait 700 000 véhicules, dont 247 000 motos.
Et pourtant nous n'arrivons pas à la cheville de Beijing, nous n'en sommes qu'au tiers des véhicules de là-bas. Beijing est d'ailleurs considéré comme "un grand parking circulaire", faisant référence aux constants bouchons qui bloquent la ville. Il faut dire que Shanghai a pris des mesures dès 1994 : les plaques d'immatriculation sont vendues aux enchères. Une plaque, en moyenne, coûte 51 437 yuans (mais on m'a parlé de 200 000 yuans), enfin, j’espère qu'il s'agit de la paire, autant que le prix d'une petite voiture (ou d'une grosse !). A Beijing, il faut débourser 500 yuans, mais, depuis 2011, les acheteurs de nouvelles voitures doivent s'inscrire et être patients. Cette même année il n'y a eu que 240 000 heureux. De quoi ralentir le processus tout de même.
Yan'an elevated.
Les routes surélevées (gaojia) ont été décidées déjà
en 1985 et réalisées dès 1992
Pour éviter de tels frais, il n'est pas rare que les automobilistes acquièrent une immatriculation bien moins chère d'une autre ville, il me semble que Hangzhou a du succès dans ce domaine. L'ennui est que certaines routes, particulièrement les voies rapides - qui sont souvent des routes surélevées - ne sont accessibles aux heures de pointe qu'aux immatriculation de Shanghai. Mais qui dit heures de pointe dit routes congestionnés, particulièrement les voies rapides !
Xizang Lu vers le sud
Ce n'est pas pour rien que Shanghai est considéré comme la capitale économique du pays. Rien qu'en plaques d'immatriculation, la ville a engrangé entre 1994 et 2008 15.55 milliards de yuans qui ont servi à construire des routes, des lignes de métro et à subventionner les transports publics.
En dessous de la voie rapide nord-sud (Chongquing Lu)
de jour