Les anciens propriétaires des Kings de Sacramento, les frères Maloof ont tenu à adresser une lettre directe en direction des supporters de la franchise.
Ces-derniers sont parvenus à vendre leur franchise au groupe mené par Vivek Ranadive avec l'autorisation et la bénédiction de la direction de la ligue. C'est dans le journal Sacramento Bee que les anciens propriétaires ont adressé leurs remerciements pour les 15 années qu'ils ont passés en Californie.
"Merci Sacramento pour ces 15 merveilleuses années.
Les souvenirs incroyables créés au cours de ces dernières années ont pu exister grâce à vous, les fans et nos employés dévoués. Nous avons vraiment aimé notre temps en tant que dirigeants de la franchise. Les habitants de Sacramento ont porté les Kings de manière chaleureuse dans leurs cœurs et nous serons toujours reconnaissants (...). Nous souhaitons que le meilleur pour le nouveau groupe de propriétaire, dirigé par Vivek Ranadive et Mark Mastrov. Nous aimerons toujours les Kings et nous serons toujours les fans des Kings.
Allez les Kings."
Même si les Maloff ont cherché depuis quelques années à se debarasser de la franchise de Sacramento, cette ville a connu ses heures de gloire avec le trio Chris Webber-Vlade Divac-Peja Stojacovic, avec en électron libre Doug Christie et le remarquable Mike Bibby, le tout dirigé par Rick Adelman qui a toujours connu les playoffs avec cette équipe.
En 2002, la franchise termine avec le meilleur bilan de la ligue avec 61 victoires et 21 défaites mais ils perdent en sept matchs la finale de Conférence Ouest contre les Lakers. De cette série on retiendra le Game 6 au Staples Center où les Lakers auront droit à 27 lancers-francs dans le seul et dernier quart-temps.
Après le départ de Webber, les Kings se sont retrouvés seuls, à lutter contre le ridicule. Malgré l'arrivée de Tyreke Evans qui sera Rookie de l'année en 2010, les Kings conservent une formation instable et immature à l'image de DeMarcus Cousins. Les Maloof avaient frappé fort à leur arrivée, mais ils laissent une franchise qui ne sait pas par où commencer sa reconstruction. Ils repartent tout de même avec un joli cadeau : un chèque de 534 millions de dollars.