Qu’on se le dise ! Voici le gagnant du top ten de la pensée politique du jour, probablement partagée par bien des blogueurs (et gueuses) de gouvernement, moutons de la presse nationale volontiers anti-mélenchonniste, si l’on se fie à certains propos peu amènes à notre endroit. Il est vrai que dans le registre idéologique (en réalité plutôt pauvre en arguments) de la nov langue socialiste et plus largement soc’dem, lutter contre, c’est être pour. Curieuse inversion de langage… Les figures de rhétorique inversée ont encore de beaux jours devant elles… Vive la manipulation mentale au service de la pensée politique dominante ! Mais venons en au fait. je veux parler de ceci :
Voilà ce que j’écrivais en 2011 dans "Baylet, l’homme pieuvre" quand le Monsieur a eu l’audace de se présenter aux primaires socialistes (pour s’en plaindre ensuite d’ailleurs), et qui est toujours autant sinon plus d’actualité : "Nous voilà donc face à un homme et un parti qui n’existent pas, ou si peu que le simple fait que Jean-Michel Baylet ait pu en être le président pendant 26 ans autorise Romain Blachier avec ma bénédiction à écrire à son sujet : « Cela montre la grande stabilité qu’aura su faire régner Monsieur Baylet sur sa cabine téléphonique». A l’époque du portable, cela en dit long sur sa notoriété et sa capacité à peser sur la scène politique française…". Premier costard pour le patron du groupe d’édition de La Dépêche du Midi, qui a toujours autant de mal à se situer politiquement depuis des années, ce qui n’empêche pourtant nullement son arrogance, malgré les affaires qui lui pendent au nez. Et sa bêtise. Car enfin, voilà un homme qui nous dit comme cela en passant, tirant sur tout ce qui bouge et surtout sur ce qui ne lui ressemble pas (non seulement le FdeG, mais également le PCF et EELV), c’est à dire des partis avec de vraies convictions non oligarchiques, et bien de gauche, que ce n’est pas la misère, la précarité, le manque d ‘emploi et les situations de chômage qui lui sont consubstantielles, ou les affaires politico- juridico-financières (comme celle qui frappe son pote du PRG qui a eu les mêmes errements que lui, à savoir B. Tapie) qui éclosent les unes après les autres suite au black out sarkozyste, ou les multiples conflits d’intérêts qui discréditent durablement le pouvoir politique, qui poussent les gens vers l’extrême droite, mais Jean-Luc Mélenchon, lui tout seul himself… Ben tiens. C’est facile. L’attaque est la meilleure défense. Sauf que. Certains savent. Les autres pérorent. Et continuent de penser, le sens critique totalement éteint, que nous serions les vrais coupables. Que la vraie gauche, c’est eux. Celle qui gère les affaires (oui mais lesquelles ? Judiciaires ?) …. Ben tiens. C’est plus facile comme cela que de remettre en question sa propre lâcheté… qui à mon sens fait bien davantage pour faire le lit de l’extrême droite. N’a-t-elle jamais eu autant de visibilité médiatique qu’aujourd’hui ? Qui a donné autant d’importance à des petites frappes comme Gabriac ? Et autant d’interviews à la grosse blonde qui tache ? Et l’on voudrait faire passer Mélenchon et ceux qui le soutiennent pour un facho ? Ben tiens, t’a qu’à croire à l’opération d’enfumage…. si t’a pas trop de cerveau… Comme ce blogueur de combat là…. Qu’on se le dise ! CQFD…. Au suivant !