Zénith de Paris, le 30 mai 2013 : Patrick Bruel

Par Marinouaustralie
C'était jeudi soir, le rendez-vous était pris depuis Noël. Le 30 mai, j'étais au concert des retrouvailles, celles avec mon artiste français préféré, Patrick Bruel.Patrick se fait attendre ... Son public l'acclame déjà et il n'est pas encore sur scène. Entrent alors en scène les Fills Monkeys ... Patrick explique les avoir découverts au Sentier des Halles et être tombé sous le charme de leur humour et de leur énergie. Il leur a proposé de faire la première partie de ses 3 dates parisiennes ... Bilan : 30 minutes de pure folie. Une foule complètement acquise et conquise à ces deux batteurs en culotte courte, à l'humour déjanté ... Bref, c'était super ... et je pense me laisser tenter par leur spectacle à compter du 18 juin au Sentier des halles à Paris. Croyez-moi, c'est topissime !Le premier album que j'ai écouté, c'est la K7 audio d'"Alors regarde" ... Ah ça oui, je l'ai écouté cet album, encore et encore ... mémorisant mois après mois les paroles des tubes qu'il contenait.Dernier concert en date, c'était en 2010 au casino de Paris, c'était en accoustique, un moment intime que Patrick partageait avec quelques happy fews dans cette salle parisienne mythique. Hier soir, nos retrouvailles se sont jouées au Zénith de Paris, faisant salle comble. 6000 personnes réunies, des fans de la première heure, des mamans emmenant leurs filles et des jeunes trentenaires comme moi qui ont grandi avec les mélodies douces, souvent gaies, parfois tristes aussi de Patrick Bruel.Ce concert était à l'image de ce que j'en attendais. Un concert fort en émotions, un Patrick déchaîné, ému, rendant hommage à Georges Moustaki, le parolier de Serge Reggiani qui avait bercé son enfance ou dédiant "A mon ami Alfred" à son ami disparu trop tôt, le Professeur de droit Guy Carcassonne. Deux jolis moments tout en émotion qui font échos à d'autres titres où clairement la sensibilité de Patrick et de son public (moi la première) a pris le dessus. "Qui a le droit" a été repris par la salle entière, "J'te mentirais", "Les larmes de leurs pères" évoquant le printemps arabe également. Des moments durant lesquels j'étais émue tant ces chansons me rappellent bien des choses. Rassurez-vous, ces retrouvailles avec Patrick Bruel, ne se sont pas faites que sur des titres mélancoliques  Des versions rock de ses plus grands succès "Place des grands hommes", 'Casser la voix", "Alors regarde" ont jalonné sa prestation. Ce que j'ai toujours aimé chez lui, c'est sa propension à pouvoir voguer d'un registre à un autre. Le concert d'hier soir n'échappe pas à la règle. "Combien de murs", "Maux d'enfants" avec le rappeur La Fouine : des chansons engagées qui ont déchaîne le public. Nous avons eu de l'amour, beaucoup de joie, des moments de séduction aussi grâce aux titres "Décalé", "Au café des délices", des moments très intimes, en piano-voix ou guitare-voix ... Des moments qui m'ont tous fait chavirer ... Bref, c'était absolument parfait. Alors merci Patrick, merci pour ta générosité et "A tout à l'heure". Je n'ai qu'une envie, y retourner ... ça tombe bien, le 22 juin, je serai là à Bercy et j'ai hâte! feed://cookingenaustralie.blogspot.com/feeds/posts/default?alt=rss