Jusqu’ici, rien n’indique l’existence d’Une transmission interhumaine durable. Seule une recherche présentée dans la revue Science et menée sur des porcs et des furets a démontré, sur l’animal, que la transmission du virus H7N9 est possible en cas de contact étroit, par le toucher et par l’échange de fluides corporels. Ces données viennent s’ajouter aux conclusions d’experts de l’Académie chinoise des sciences agricoles qui décrivent un virus aviaire » human-like » qui présente une vraie menace pour la santé humaine dans un récent Chinese Science. H7N9 évolue rapidement, depuis son émergence, il a déjà donné naissance à 2 lignées. Une étude récente publiée dans le Lancet a déjà identifié sur certaines souches une mutation qui leur confère une résistance au Tamiflu.
Autre facteur qui pourrait accroître sa virulence sur l’Homme, la très faible immunité des populations à risque. Une étude du Welcome Trust, publiée dans le Journal of Infectious Diseases révèle sur des groupes de populations asiatiques que, bien que les taux d’anticorps au sous-type H7 soient plus élevés que ceux du sous-type H5, ils sont très nettement inférieurs aux niveaux d’anticorps dirigés contre les virus connus de la grippe humaine.
L’OMS qui décrit la situation épidémique comme inhabituelle et le virus comme hautement pathogène et ayant une capacité d’évolution et de propagation, s’attend toujours à de nouveaux cas, alors que la source de l’infection n’a toujours pas précisément été établie donc maitrisée. “Going forward, we must maintain a high level of vigilance”, a précisé le Directeur general de l’OMS en cloture de la dernière Assemblée mondiale de la Santé.
Source: OMS