- qu’il serait de bon ton de profiter d’avoir la tête qui tourne pour regarder en arrière à chaque passage dans cette direction. On repasserait ainsi sur son passé récent ou moins tout en ayant la possibilité de regarder son avenir en face au prochain tour, et pourquoi pas se pencher sur des projets au passage, tant qu’à jouer l’équilibriste pour gagner en stabilité, tout en marchant en rond en un cercle qui se voudrait vertueux afin de filer droit quand tout reviendrait en place. Enfin, c’est une possibilité. Il est toujours bon de jouer avec la langue pour s’aérer l’esprit.
- qu’il serait de bon ton de profiter d’avoir des fourmis dans les jambes pour les apprivoiser. Car on les préfère généralement dans le ventre. A moins qu’elles aient signification d’envie de bouger et ne soient pas résultantes d’une trop grande stagnation en position trop statique. Quoique, dans les deux cas autant les faire grimper, elles nous indiqueront ainsi le chemin qu’on doit emprunter, afin de prendre ses jambes à son cou pour les emmener se dégourdir ou les entraîner pour une partie où elles seront en l’air. Il est toujours bon de jouer avec la langue pour s’aérer l’esprit.
- qu’il serait de bon ton de profiter d’avoir la tête dans le cul pour l’explorer. Qui ne souhaiterait pas éviter la coloscopie ? Et un autodiagnostic, un ! Et puisque dans le même temps, on a mal aux cheveux, profitons-en, on en oubliera nos autres douleurs en d’autres endroits, et si, encore mieux, nos cheveux poussent à l’intérieur en fin de nuit, on gagnera un séjour chez le capilliculteur. Une étude a-t-elle été faite sur la fréquence de visites chez le coiffeur des buveurs et des abstèmes, les premiers y vont-ils moins souvent que les seconds ? Il est toujours bon de jouer avec la langue pour s’aérer l’esprit.
Magazine Humeur
dimanche 2 juin 2013