Derrière ce titre malicieux se cache donc les noms des prochaines consoles de salon de Microsoft (Xbox One) et Sony (Playstation 4), ainsi que l’actuelle machine de Nintendo (Wii U), disponible depuis novembre 2012.
Trois constructeurs, trois visions différentes d’un même marché.
En effet, lorsque Microsoft présenta au monde entier sa nouvelle "boîte" en mai dernier, nombreuses sont les voix qui se sont élévées contre la dérive "media center" de la compagnie, car la Xbox One permet de regarder la télé, de téléphoner via Skype ou de naviguer sur internet, souvent en même temps.
Histoire de jouer moins peut-être; pour faire des économies sur les 70€ que coûte un jeu aujourd’hui.
De son côté, en février dernier, Sony déclarait haut et fort (j’exagère un peu) que sa nouvelle console se nommerait Playstation 4 et que la console serait tournée vers le "social network". Du coup, on pourra diffuser en live ses performances sur Gran Turismo (ah non, pardon, Drive Club) ou Metal Gear Solid 7 : Return of Revolver Snake (Pas encore annoncé... mais patience).
Pour schématiser, c’est comme regarder si vous alliez chez un ami pour le regarder jouer à un jeu que vous aimez bien, mais que malheureusement, il n’a qu’une manette.
Et que c’est pas forcément votre pote.
Et que vous restiez chez vous.
Enfin, pendant ce temps là, Nintendo boude la "pourtant nécessaire" pré-conférence E3 (salon du jeu vidéo qui se tient chaque année en juin à Los Angeles) pour faire des petites vidéos dignes de celles de Norman pour nous (se) rassurer sur l’avenir de la Wii U.
OUI IL Y A DES JEUX PRÉVUS SUR CETTE CONSOLE !
Même si 99% d'entre eux sont développés par Nintendo, et que 75% de ces mêmes jeux impliquent l'univers de Mario.
"Chacun sa route, chacun son chemin" disait mon oncle David.
Ce que nous considérons aujourd'hui comme "gadget" sur une machine est pourtant le nerf de la guerre.
En effet, il ne faut pas oublier qu'en dehors des studios exclusifs de chaque constructeur (343 Industries, Guerrilla et autres Retro Studios...), il y a tous ces autres acteurs qui vont chercher la rentabilité en développant les mêmes jeux sur toutes les plateformes rentables (à deux ou trois bonus près).
Par conséquent, puisqu'on arrive véritablement à un point où la course à la performance brute ne veut plus rien dire, c'est effectivement par les ajouts périphériques que la diversité se créer.
Libre à chacun de ne pas aimer et/ou acheter.
En tout cas, cette année, on a pas (encore) eu l'impression que X copiait sur Y qui avait pompé l'idée que Z avait eu il y a deux ans.