Des milliers de parents se sont un jour posé cette question.
En visionnant un film des frères Dardenne, un excellent film des frères Dardenne, il y avait au préalable, des bandes annonces. Souvent, un film en attire un autre. C'est comme les gens dans la vie, on se ligue avec ceux qui nous ressemblent. Qui se ressemble s'assemble*. Avant le film des Dardenne brozers, il y avait donc une bande-annonce de film de guerre. La pire des guerres. Le montage m'a happé. La trame sonore aussi. J'ai donc aussi pigé dans la vidéothèque locale pour me le procurer et m'en satisfaire le cerveau.
Avant le film, quelques autres bandes-annonces...oulàlà...pas mon genre mais pas mon genre du tout...de la guimauve autour du feu, du sirop d'érable au déjeuner, du café avec Marc Lévy, du Rafaëlle Germain, du TVA, nonononon...les bandes-annonces trahissent parfois le film à venir. Je ne suis pas du public auquel s'adressait les bandes-annonces. Toutefois, à la fin, la bande-annonce du film des frères Dardenne dont je vous parlais plus haut. Et celui-là je l'avais aimé. Ce n'était donc pas peine perdue.
Mais voilà, le film démarrait et après 20 minutes, le film me tombait légèrement des yeux. J'ai alors pris la tablette de Ipad qui traînait à mes côtés et j'ai pianoté dessus. M'informant du film que je regardais au lieu d'aller couper une branche sur le terrain derrière comme mon statut de banlieusard à la con me l'ordonnait (mais vous savez moi les ordres...pfff!).
Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm.
Une splendide réussite qui nous reste en tête et au cœur.
On voit la séquence finale et on voudrait se la jouer en famille.
Mais on se passerait de tout ce qu'ils ont dû traverser comme épreuves.
Sinon des injustices du genre n'existeraient pas.
Ce film est tout le contraire d'une torture.
Ce film est amour pur.
C'est un film qui nous rend meilleur Homme.
C'est le 10ème anniversaire de ma fille aujourd'hui.
J'ai dû lui montrer 150 fois dans la journée à quel point elle comptait pour moi.
"Lâche-moi papa!"
Jamais.
*Ça s'apelle les films Séville, ça s'épelle t-a-l-e-n-t.