Titre: PostMortem
Edition: Le livre de poche (288 pages)
Date de parution: 01/11/1995
ISBN: 9782253114123
Quatrième de couverture: "Richmond, Virginie. Quatre femmes ont été torturées, violées, égorgées. Une femme noire et trois blanches. Rien, pas le moindre indice ne les relie entre elles, si ce n’est précisément l’assassin. Le docteur Scarpetta s’acharne à traquer le tueur en série. Il est intelligent, rusé et ne semble commettre aucune faute qui pourrait mettre les enquêteurs sur la voie. Elle sait qu’il n’arrêtera pas. Si elle ne trouve pas très vite une piste pour remonter jusqu’à lui, une autre femme va mourir. Tout semble se liguer contre la police et Kay pour favoriser le tueur. Peu à peu, Kay Scarpetta commence à se sentir menacée.
Postmortem remporte à sa sortie cinq prix internationaux parmi les plus prestigieux, notamment le prix Edgar Poe et le John Creasey Award, ainsi que le prix du Roman d’aventures."
Premier contacte avec l’univers de Patricia Cornwell, avec son personnage du Dr Kay Scarpetta, femme médecin légiste dans un univers de mecs machos, dans la ville de Richemond. Quand un tueur en série prend des femmes seules (ou supposées telles), le climat de suspicion générale, proche de l’état de panique, dans une ville comme Richemond, réputée déjà pour ne pas être un havre de paix, il ne fait pas bon être présenté comme bouc émissaire pour incompétence dans l’enquête. C’est la mésaventure (entre autres) que la légiste Scarpetta vivra dans cet opus. Manipulation, sexisme, tout est bon pour la mettre dans de beaux draps. Ceci engendre un climat de tension et de suspicion (jusqu’à sur nous, pauvres lecteurs), un qui-tue-qui déroutant.
Le suspens est grand, cependant, l’époque de l’histoire (les années 90), la technologie de cette période nous renvoient loin dans le passé. Une sorte d’ancêtre des Experts, avec beaucoup (beaucoup beaucoup) moins de moyens techniques. Nous sommes quand même loin des Derrick ou de Louis la Brocante. L’histoire se serait-t-elle passée à l’époque actuelle que le roman aurait été bien plus court.
J’ai bien aimé la dualité que le personnage de Scarpetta avait avec l’agent Marino, lui le macho qui ne supporte pas trop ces « bonnes femmes », et j’ai aussi eu un grand coup de cœur pour la nièce de Scarpetta, la petite Lucie, qui est une grande source de sympathie.
Je serais curieux de lire ses derniers romans, car au fond PostMortem est écrit avec beaucoup d’efficacité, en débit de son côté quelque peu anachronique. Lu en 1990, à l’époque où il a été écrit, il aurait été bien plus passionnant.
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