Quelles conclusions en ont tiré les chaînes de télé, les studios de production et les téléspectateurs ?
- Coté chaînes de télé, attendons-nous au pire. Après une première panique (mais comment allons-nous survivre à un arrêt de nos séries phares et rentables ?), elles ont fait les choix les plus logiques, les plus rationnels, les plus finançables : produire plus de téléréalité, moins de séries. Au risque d'abaisser le niveau des programmes (ce qui ne fait pas peur à la majorité des chaînes, apparemment...). Bref, un signal très clair envoyé aux scénaristes : on peut se passer de vous !
- Coté studios de production, on a essayé de trouver du sang neuf. On a cherché du côté des scénaristes web, des scénaristes anglais, australiens ou canadiens. On a essayé de diviser le mouvement de scénaristes en grève, de signer des accords en catimini avec certains... Bref, personne n'était vraiment préparé à ce coup de force de la part de ceux qui portent à bout de bras cette industrie... C'est dire à quel point les requins de cette industrie n'ont pas encore compris que leur âge d'or est définitivement mort et enterré...
- Coté spectateurs, on a définitivement enfoncé l'un des derniers clou du cercueil (celui de la télé traditionnelle, bien sûr) : on s'est dirigé en masse vers le web, les sites de vidéo à la demande ou en streaming. La télé s'étant révélée incapable de nous fidéliser (à quelques exceptions près, comme la catch-up TV et la VOD de qualité de ABC et de la BBC), nous sommes naturellement allés voir ailleurs. Et là, oh surprise ! On a découvert d'excellents programmes, comme Quarter Life, Les aventuriers de 8h22... Ou alors, on s'est tourné à nouveau vers les contenus de Grande Bretagne, comme Torchwood, Extras ou Skins... Allez, je suis gentil, je vous passe le trailer de la saison 2 :
Ah si, pardon, il y a un gros dommage collatéral : les chaînes françaises pourraient produire encore plus de séries françaises, avec la qualité qu'on leur connaît !.
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