Le mercredi 29 mai, je me rendis au Gaumont d’Amiens pour assister à une master-class d’Albert Dupontel. Une fois dans la salle, on patiente pendant dix minutes jusqu’à ce que le directeur du cinéma vienne nous lire un sms d’Albert Dupontel. Il nous dit qu’il est dans son train qui est en retard, mais que pour nous faire patienter, une copie (non-finie) de son denier film va nous être projetée. Le film en question est « 9 mois ferme », écrit, réalisé et joué par Albert Dupontel.
On découvrit alors ce film. Malgré le fait qu’il ne soit pas vraiment fini, le son était pas tout à fait réglé et quelques effets spéciaux pas finis, j’ai pleinement profité du film qui est très bon ! « 9 mois ferme » est un film original, porté par une écriture et une réalisation maline. Je ne ferais pas de critique du film avant de le revoir entièrement fini, mais je peux déjà vous conseiller d’aller le voir à sa sortie le 23 octobre 2013.
Voici le synopsis film pour vous faire une idée de ce que le film raconte : Ariane Felder est enceinte ! C’est d’autant plus surprenant que c’est une jeune juge aux mœurs strictes et une célibataire endurcie. Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est que d’après les tests de paternité, le père de l’enfant n’est autre que Bob, un criminel poursuivi pour une atroce agression ! Ariane, qui ne se souvient de rien, tente alors de comprendre ce qui a bien pu se passer et ce qui l’attend.
À la fin de la projection, Albert Dupontel surgit du fond de la salle où il y était caché depuis le début, son retard n’ayant été qu’une mise en scène afin de voir nos réactions lors de la projection de son film.
C’est alors qu’il prit un micro afin de répondre à, comme il le dit lui-même, « nos remarques, questions, insultes ». Il parla de la naissance du film qui à la base était un projet anglais avec Emma Thompson. Mais cela ne vit jamais le jour, et un an après, alors qu’il allait abandonner le projet, quelqu’un lui conseilla de rencontrer Sandrine Kiberlain. Il continue en disant que Sandrine Kiberlain est comme la maîtresse dans « Le petit Nicolas » : belle même quand elle s’énerve.
Albert Dupontel a continué en disant que c’était toujours un plaisir pour lui de jouer, surtout que chacun de ces personnages est un peu le cousin germain de Bernie. Il connait donc le rôle par cœur. Il nous raconte que Philippe Uchan, ami et acteur dans tous ses films, était son miroir. Albert Dupontel, étant réalisateur et acteur, s’appuye sur Philippe Uchan pour répéter et voir ce qu’il ne va pas. La complicité des deux hommes aidant à tout cela.
La discussion avec le public s’est continuée sur ses films précédents que ce soit « Le grand soir », « Le bruit des glaçons » ou encore « Bernie » et « Le Créateur ». Il évoque ainsi des anecdotes et autres histoires sur ses approches de comédien et de réalisateur. Il nous raconta une anecdote assez drôle qui se déroula sur « Le grand soir » où lors du tournage d’une scène de concert tout le monde était bourré … sauf lui !
La rencontre se termine par quelques photos et dédicaces, avant qu’Albert Dupontel ne reparte. Cette rencontre fût une excellente surprise, renforcée par la découverte de son nouveau film « 9 mois ferme ». J’ai découvert un homme simple, bien loin de l’image que certains veulent lui donner. Une rencontre plaisante sous le ton de l’humour.
Rencontre avec Albert Dupontel après la projection de son nouveau film 9 mois ferme, le mercredi 29 mai 2013 au Gaumont d’Amiens.