Héro de la nouvelle vague du jazz cubain, hélé par la mode, par le trend setter Gilles Peterson, Roberto Fonseca rebondit avec un projet de dialogue afro-cubain pimenté d’électro chocs et chics. Tempérant son clavier caliente, il s’infiltre dans les lignes languissantes de la kora de Sekou Kouyaté, du n’goni de Baba Sossoko, près du chant de Fatoumata Diawara. Mike Ladd scande un poème. Traditions [entre] mêlées et mixtures modernes aux claviers [Rhodes et Hammond] : les escales festives succèdent à d’autres plus exploratrices. Le leader brille sur les pétaradantes séquences rythmiques [« 80’s », « Bibisa », « Chabani »]. Dans ce dyptique détonnant [l’Afrique, l’électro], Fonseca affiche ses désirs d’aventures, entre racines et devenir.
Romain Grosman mai 2012 Jazz News (partenaire du festival)
Jazz village / Harmonia Mundi (partenaire du festival)