En effet, de 2000 à 2011, les dépenses corrigées en fonction de l'inflation ont progressé de 55 % dans l'ensemble des municipalités canadiennes, alors que l'accroissement démographique n'a été que de 12 %. L'augmentation des dépenses s'explique en grande partie par les salaires et les avantages sociaux du secteur public qui représentent entre 52 % et 67 % des dépenses d'exploitation des trois grandes villes du Canada.
Dernièrement, nous apprenions que les employés municipaux de la ville de Gatineau travaillaient moins de 17 heures par semaine! Je doute que ce soit bien différent à Montréal. De plus, selon l’ISQ, les fonctionnaires municipaux gagnent jusqu'à 56 % de plus que les fonctionnaires provinciaux, pourtant déjà grassement payés. Pour ajouter l’injure à l’insulte, le gouvernement s’apprêterait à majorer de nouveau les taxes sur l’essence pour financer le transport en commun.
« Il est temps de changer de discours et de parler des dépenses des municipalités plutôt que de leurs demandes incessantes de nouveaux pouvoirs de taxation. L'élaboration de politiques responsables en dépend, conclut Mme Hébert. La FCEI espère que ce rapport servira de catalyseur pour amorcer ce débat important. »
Tant que les contribuables/consommateurs ne descendront pas dans la rue en menaçant de tout casser, les politiciens et les groupes d’intérêt continueront d’abuser. Il est temps de dire « trop c’est trop ».