En vue de désigner leur prétendant(e) à la Mairie de Paris, "Les votants doivent départager l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy Nathalie Kosciusko-Morizet, 40 ans, le maire du 1er arrondissement Jean-François Legaret, 60 ans, le conseiller de Paris Pierre-Yves Bournazel, 35 ans, et le conseiller régional Franck Margain, 51 ans, vice-président du Parti chrétien-démocrate (PCD, associé à l’UMP)."
Les valeurs morales de la droite française ont pris aujourd’hui un sacré coup dans l’aile… Il n’y a qu’à voir les nombreux coups bas, coups tordus et autres coups sous la ceinture auxquels ils se sont livrés pour se dire que chez ces gens là, M’sieurs dames, tous les coups sont permis. Et surtout les pires. S’il s’agissait d’arguments, de divergences politiques et de différences de positionnement sur tel ou tel dossier concernant la gestion de la ville de Paris, je comprendrais… Mais là, franchement, ça fait tache. Ils deviennent forcément l’objet de la risée de tout le pays… Surtout après la manière dont ils ont géré l’élection de leur secrétaire national, qui reste encore dans bien des mémoires… Du grand guignol, vous dis-je ! Car entre la faible participation du jour, celui-ci qui demande purement et simplement l’arrêt immédiat du scrutin d’aujourd’hui, les multiples suspicions et réalités de fraude qui permettent de voter 4 fois de suite, les doutes surgissant à cette occasion sur le vote électronique malgré les assertions du responsable de la société qui l’a mis, après les verts d’EELV, techniquement en œuvre, et celui-là qui demande d’urgence l’intervention du Conseil Supérieur des Primaires, franchement, ça craint. Feraient mieux d’arrêter le massacre et de se résigner à ce qu’ils savent faire de mieux : se laisser aller au culte du chef, fusse une femme, et dire tout de suite le doigt sur la couture du pantalon que leur candidat naturel est une candidate ! Parce que là, franchement…. J’en ai presque mal au ventre pour eux. Et pas que de rire…
Car si nous n’avons plus d’ennemi digne de ce nom, à droite, que va-t-on devenir, nous autres, gauchistes ? A qui va-t-on donc pouvoir s’attaquer ? A la drôche ?