Le rappeur Orelsan vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Paris ce vendredi pour injure et provocation à la violence à l’égard des femelles femmes. Résultat, il chope une amende de 1000 euros avec sursis.
Il était déjà passé à côté d’une autre condamnation en juin 2012 dans un procès de l’association « Ni Putes, Ni Soumises » qui lui reprochait les paroles de sa chanson Sale Pute qu’elle considérait comme une provocation au crime.
Cette fois ce sont Les Chiennes de garde, le collectif féministe contre le viol, la Fédaration nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le planning familial (rien que ça !) qui ont attaqué Orelsan en justice pour les paroles chantées lors d’un concert au Bataclan en 2009.
Orelsan – Aurélien Cotentin de son vrai nom – s’est justifié en répétant que tout cela n’était que de la fiction et qu’il n’a jamais tenu de propos misogyne en interview mais cela n’a pas suffit au rappeur pour échapper à la sentence.
Je suis un fan de ce rappeur depuis ses débuts et je connais ses chansons les plus trashs par cœur. Ce n’est pas pour autant que je considère les femmes comme inférieures et que je ne les respecte pas.
Si une meuf me trompait, j’aurais certainement envie de lui faire du mal sur le moment. C’est exactement ce que Orelsan décrit dans Sale Pute et dans Saint-Valentin, il n’est pas plus vulgaire que la page d’accueil d’un site de cul (pourtant c’est pas interdit ça).
Personne n’est forcé d’écouter Orelsan, alors pourquoi censurer la création artistique au nom du féminisme ?