Le Global Water System Project, à l’Université de Bonn, en Allemagne, est un institut de recherche dédié à la compréhension des changements engendrés par l’humain sur les écosystèmes de manière fondamentale, et comment nous pouvons adapter nos stratégies de gestion de l’eau pour fournir à chacun les ressources dont il a besoin. Une noble cause donc.
Ils ont produit une vidéo sur l’eau dans l’anthropocène. Si vous passez outre la narration mélodramatique en anglais, il y a une visualisation assez stellaire des données de nombreuses agences fédérales, qui illustre comment l’empreinte humaine a changé le cycle global de l’eau.
Elle nous apprend comment une partie de la civilisation a marqué l’hydrosphère, comme :
- Les modèles de pluie sont en train de changer
- Les zones humides sont de plus en plus humides
- Les zones sèches sont de plus en plus sèches
- Les humains déplacent plus de sédiments que l’érosion naturelle
- Nous avons construit 48 000 grands barrages qui modifient le cours des rivières
- De nombreux fleuves n’atteignent plus la mer
- Les deux tiers des grands deltas sombrent
- Nous avons drainé la moitié des zones humides mondiales
- Nous utilisons une zone de la taille de l’Amérique du Sud pour développer nos cultures
- Et une zone de la taille de l’Afrique pour élever du bétail
- Nous avons modifié la couverture neigeuse et glaciaire et le volume de l’océan
Bref, vous vous en doutiez, que de bonnes nouvelles…
Par les mêmes réalisateurs vous avez aussi : la troublante représentation de toutes les routes terrestres et maritimes.
Le site du Global Water System Project qui a réalisé cette vidéo en partenariat avecGlobaïa et l’International Geosphere-Biosphere Programme.