C'est le mois de Marie.
Mai se trouve stupéfait De se trouver déjà défait Sans avoir comblé de bienfaits Les populations consternées Si cruellement dupées De leurs attentes trompées. De douceurs rien n'a été donné. Par cette duplicité très déprimés, Les voilà tous malheureux piteux D'être aimés si peu De Mai, honni pour un tel désaveu. L'apostat de son manquement honteux Dans son manteau de pluies Maintenant, très vite s'enfuit. Ah! ce mois de Marie, Le plus beau est-il dit, Nous laissera toujours marris Des plaisirs promis.
J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.