Nous, on a sombré dans la tétine... Je sens encore mon poignet tout tordu lors de cette première nuit à la maternité..La petite Louise tétait avidement mon auriculaire depuis son berceau. De mon côté, je découvrais une forme de fatigue qu'on ne rencontre qu'après avoir mis au monde son premier enfant (les autres aussi, mais là il y a l'effet de suprise). J'étais donc vautrée sur mon lit, et tendre ce petit doigt m'épuisait. Oui, je suis un peu mauviette.Nous avons donc dès la seconde nuit fait rappatrier la tétine que bébé confort nous avait gentiment offert avec la poussette. Puis nous avons abusé de la formule magique: un petit cri, hop tétine! Mais quelques années plus tard, la bouche de Louise est encore affublée de ce truc tout cracra.Nous ne sommes pas du genre hyper hyper rigide... donc la tétine, elle fait encore partie de notre vie: Louise la prend pour dormir ou en cas de grosse fatigue/malade/chagrin. Mais il est important qu'on l'aide à s'en séparer.Elle réussit aujourd'hui à faire sa journée sans tétine, certainement grâce à une sécurité affective acquise grâce au temps qui passe, à des parents en or (ha ha)... Ou alors, si Louise a lâché la bête, c'est grâce à La Maison des Totottes. Il suffit d'une maison en bois (chinée à 1 euro). Bon j'ai mis du masking tape sur le toit mais ça c'est mon côté artiste...(en réalité je suis une quiche. Si vous êtes plus doué que moi, happy you, customisez cette jolie maison). Avant chaque départ à l'école, je dis à Lou que les totottes souhaitent rentrer chez elles, se retrouver...Et bien ça fonctionne.Louise sait en plus qu'elle retrouvera facilement sa sucette. Si ça peut vous donner un tuyau de plus... Pour Valentine nous n'avons pas commis la même "erreur". Elle se fiche de la tétine. Youpi! {et chez vous, comment s'est passé cet abandon?}