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Upside Down (2013) de Juan Solanas

Publié le 28 mai 2013 par Flow

Upside Down (réalisé par Juan Solanas)

La tête à l'envers (ou à l'endroit).

 

 

Ce projet, je n'en avais jamais entendu parler avant de voir la bande-annonce au cinéma la semaine dernière. Alors je veux bien, je n'entends pas parler de tous les films, je ne suis pas omniscient, tout ça tout ça mais je trifouille un peu l'Internet donc je trouve étrange le fait de n'avoir lu son nom nulle-part. Ou alors je suis un gros con amnésique. C'est selon. Bref, tout ça pour dire que la promo et ben il n'y en n'avait pas. Et au vu du résultat personne ne s'en plaindra.

 

Upside-Down-Affiche-France.jpg

 

Dans un univers extraordinaire vit un jeune homme ordinaire, Adam, qui tente de joindre les deux bouts dans un monde détruit par la guerre. Tout en luttant pour avancer dans la vie, il est hanté par le souvenir d’une belle jeune fille venant d’un monde d’abondance : Eden. Dans cet univers, son monde se trouve juste au-dessus de celui d’Adam - si près que lorsqu’il regarde vers le ciel, il peut voir ses villes étincelantes et ses champs fleuris. Mais cette proximité est trompeuse : l’entrée dans son monde est strictement interdite et la gravité de la planète d’Eden rend toute tentative extrêmement périlleuse.

 

Le pitch est prometteur... Du moins je trouve. Non? Tant pis. Le concept est rigolo et je pensais qu'il pouvait donner une bonne histoire de science-fiction, entre la gravité, l'univers décadent, la tour géante pour passer d'un monde à l'autre. Tout ça tout ça. Et ça fonctionne. Les principes de mise en scène inversée sont intéressants et novateurs (sur la montagne, dans les bureaux ou dans l'étonnante salle de bal). De-même, cette histoire de monde collé l'un à l'autre (je trouve l'idée excellente) est livrée avec des petits détails anodins mais croustillants. Par exemple, une marée noire qui est déclenchée sur le monde d'en haut, se déverse (telle une averse) sur le monde d'en-bas.

 

Le cadre est intéressant. Oui, mais le cadre ne fait pas tout. Car il faut une bonne histoire à l'intérieur. Cette dernière commence très mal avec ce parallèle facile établit entre les mondes et nos classes sociales. Le monde d'en-bas est peuplé de pauvres vivant dans un environnement miséreux alors que le monde du haut est prospère et paisible. C'est ridicule d'autant que le monde des riches est froid et déshumanisé quand celui des pauvres respire la camaraderie et la chaleur humaine. C'est quelque peu grotesque...

 

Comme cette histoire d'amour impossible qui tente de nous maintenir éveillé mais à laquelle on ne prête qu'une attention minimale. La faute à un couple d'acteur (Jim Sturgess et Kirsten Dunst) sans la moindre alchimie et à des péripéties convenues. Roméo va-t-il retrouver sa Juliette (amnésique) ?

Après tout on s'en fout.

Dommage. L'idée SF était bonne mais il n'y a pas grand chose d'autre à sauver de ce film qui se veut poétique et se révèle mièvre.

 

 

 

Note:

Pastèque périmée


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