Face à la crise, le cercle des antilibéraux : drame et mélodrame

Publié le 31 mai 2013 par Copeau @Contrepoints

La France vit en grande partie dans un système capitaliste, selon des règles libérales, mais ne veut pas le reconnaître.

Un billet d'humeur de Gérard Gelé, de l'Association des contribuables de l'Intercommunalité d'Aubagne.

Dans la famille républicaine, il y a certaines choses que l’on fait mais dont on ne parle pas. Il en va ainsi du libéralisme dans notre belle et déclinante France. Notre classe politique est issue en grande partie de la "Bourgeoisie d’État". Ils nous expliquent leur programme face à la crise financière : annonce de nouvelles "régulations", création d'un collectif mondial pour encadrer les dérives du capitaliste financier, lutte contre les paradis fiscaux, contre la fraude fiscale... Vaste programme ! La mondialisation fiscale ? En opposition à la mondialisation économique…

Quand on sait que les politiques monétaires des États portent la responsabilité des origines de la crise !

Pour le moment, pas de remise en cause sérieuse de nos folles dépenses, de notre politique d'assistanat à crédit ! À l'exemple du RSA qui risque de devenir à terme un Revenu Supplémentaire d'Assistance ! Avec en plus la survie inexplicable de nos nombreuses structures très coûteuses et souvent inutiles. Pourquoi cet immobilisme de nos élus ? Parce qu'ils vivent (bien) du système, dans le système, par le système, car issus majoritairement des secteurs étatiques, perclus de privilèges, d'exonérations, de statuts dérogatoires aux coûts pharaoniques. Le psychodrame de la dette c'est la faillite d'un système : économie administrée, État-providence !

La France de 1789 ! Notre révolution ! C’est pourtant un projet libéral qui avait conçu les Droits de l'Homme, aboli l'esclavage et les privilèges féodaux, dissous les corporations, établi la liberté de pensée et la laïcité. Depuis 1945, sous la pression communiste, le bras protecteur de l’État-providence a rétabli les privilèges, les corporatismes, les inégalités, la dictature fiscale, avec une nouvelle noblesse d’État. Une France à deux vitesses où les inégalités se creusent entre le privé et le public !

Notamment par le chômage, car pour vivre dans notre société la condition bien sûr c'est d'avoir un emploi ou de bénéficier d'un système économique capable d’en générer. C'est bien là que le bât blesse en France. Nos marges de manœuvres étant nulles, faute de réformes de structures sérieuses, ce qui nourrit nos déficits, puis notre endettement, et pour finir le déclin lent mais régulier de notre pays.

Au quotidien, la France vit dans le système capitaliste, selon des règles libérales mais ne veut pas le reconnaître. C'est une schizophrénie, source de peur et de souffrance. Source d'immobilisme, d'appauvrissement, d'affaiblissement démocratique, c'est notre exception française. Que le monde entier nous envie. Mais ne copie pas.

Nous supportons les inconvénients et les abus du système financier mondial mal régulé. Notamment par les concurrences fiscales des pays d'Europe qui réforment avec succès. Avec pour résultats, l'émigration des forces vives, futurs entrepreneurs formés à grand frais. Puis de nos riches exilés fiscaux partis avec leurs capitaux, ce qui participe à la création d'emplois dans les pays à l'économie plus libre.

Nous conservons une économie étatique de socialisme rampant, d'assistanat, avec des taxes et des impôts spoliateurs. Notre pays fait la chasse aux riches aux « patrons », aux investisseurs et s'étonne de voir fuir le gibier !

---
Sur le web.

---

L'enfer libéral où nous vivons : et si on reprenait nos vies ?