![Hommage à mes maîtresses. Hommage à mes maîtresses.](http://media.paperblog.fr/i/643/6437836/hommage-maitresses-L-z0M0vf.jpeg)
Dans le sas du rêve et de la réalité la maîtresse, encore en apesanteur, songeant émue au maître d’école de son enfance qui lui transmît l’envie de lire, d’écrire et de compter des heures durant sans compter les siennes. Fraîche, douce et parfumée, le passeport en poche, elle franchit la frontière du pays du savoir avec une chaude envie de transmettre. Les maîtres d'école en blouse grise floutés par le souvenir avaient été promus sans trop d’augmentation instituteur en jean pat’d’éph pour finir professeur des écoles baggy avec une option langage SMS kikolol. Atterrissant sur le coude d’André elle se souvint juste à temps des injonctions de l’académie d’avoir la note et la pédale douce sur le frein de l’excellence. A l’étage au dessus, le ministre veut des chiffres de réussite présentables pour sa statistique et sa carrière. Ne peut-on être bachelier conjuguant le verbe croiver et ministre lisant l’étiquette de son pull Zadig et Voltaire ? Passer à la postérité au titre de vedette sur « télé allo, quoi? » et future écrivaine sur la guerre mondiale de 1984 ? Basta ! La retraite n’est plus très loin. Encore quelques années à éviter les balles perdues des grands frères, à essuyer les colères léonines des géniteurs de petits génies hors de portée des critiques et enfin écrire un bouquin à quatre mains avec Dédé sur les perles du bac.
Fraîche, douce et parfumée passer de la littérature à la « lis tes ratures ».
Mes Dames, j'ai agi sans votre permission. C'est ma grande faute. Corrigez-moi: je suis très vilain!