Oui ! la musique de Saint-Georges s’entend mieux sur les hauteurs du BAILLIF.

Un exploit de l'ensemble Instrumental Chevalier de Saint-Georges en l'église du Baillif, lieu de naissance de Joseph Bologne le 25 janvier 2008.

Difficile de raconter de se raconter... Ce dont je me souviens c'est de cette émotion très forte qui m'a éteint la voix lorsque Jean-Claude Glandor a fait mettre l'église dans le noir, que les notes de l'Adagio du Chevalier se sont élevées depuis l'orgue et que j'ai tenté de lire la déclaration de Saint-Yorre.

Je reste ressemble à un rêve avec de splendide musicien... Une violoniste qui s'est battu contre le concerto le plus dur de Saint-Georges et en est sorti victorieuse triomphante et satisfaite d'avoir entraîné tout l'ensemble derrière elle... C'était la parfaite illustration du Concertare : je me bats contre ces notes folles du Chevalier et l'impossible déplacement des doigts de la main gauche... mais je vous veux en même temps en harmonie avec moi... Concerere... Oui ce fut le point d'orgue de cette très belle soirée...

Ensuite le déferlement des compliments... un pot sympathique Oh combien ! offert par la municipalité... Les Rotariens aux anges voulant recommencer ici ou ailleurs... Une église pleine qui se vide soudain dans un petit brouhaha émotif... Une petite dame qui vient vers la guichetière lui dire : vous rappelez-vous que j'avais rouspété contre le prix de l'entrée... Eh bien je regrette ces mots ! Ce concert m'a valu de l'or... la ruée vers le programme pour garder encore le souvenir et surtout le beau texte de Saint-Yorre.

Oui la musique de Saint-Georges s'entend mieux sur les hauteurs du Baillif.