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Programmation du dernier mariage catholique en France

Par Tchekfou @Vivien_hoch

Eglise_videJ’aime bien les bilans parce qu’ils permettent un regard clair sur les choses. Des opérationnels et des investisseurs, des comptables et des commerciaux, des manutentionnaires et des penseurs d’étages : tous font des bilans. Faisons celui de l’Église catholique de France. 

Des bilans se dégagent des perspectives, des grandes lignes, des horizons. Car on peut mouvoir les hommes, on peut galvaniser les troupes, on peut renverser les statues. Mais il est toujours difficile de gérer les processus lents, les affaires de générations et de foi. Car les processus lents disent bien plus que nos rodomontades et nos discours creux. Ce qui apparaît dans la lenteur du dictateur Chronos est bien plus vrai que nos impulsions hormonales, bien plus sûr que nos constructions immobiles.

Ainsi, dans l’analyse des bilans qui tombent un à un, nous pouvons prédire un certain avenir, celui qui nous dépasse, celui vers lequel nous nous portons nous-mêmes, dans la vérité des choses, et au-delà des artefacts de nos jours.

Prenant en compte les chiffres très exacts fournis par la Conférence des Évêques de France, nous pouvons donc prédire pour la France (*) :

  • le dernier baptême catholique pour le 20 août 2048,
  • le dernier mariage catholique pour le 28 août 2031,
  • la mort du dernier prêtre le 28 août 2044.

Mes enfants verront probablement donc la fin du catholicisme en France. Moi aussi, si Dieu me prête vie. Taubira et Hollande auront juste accéléré le mouvement.

En tout état de cause, la fin de l’Eglise qui est en France et sous sa forme actuelle devrait avoir lieu d’ici une vingtaine d’années, ce qui confirme mon estimation empirique dans mon diocèse costarmoricain et est en ligne avec l’ordre de grandeur des chiffres de la CEF. Et cette fin dans 20 ans, n’est qu’une génération, ce qui n’est bien peu si on met en balance ce qu’il faut pour construire un homme ou une femme.

Il est donc temps, non seulement de gloser ou de jouer au résistant, mais d’oeuvrer à la conversion, à la mission, pour que le Christ soit encore apparent dans quelques années.

Et de l’incarner, dans toute notre chair, notre esprit, notre âme (**).

Ce que les clerico-fonctionnaires n’ont pas fait depuis 40 ans. Ou mal.

(*) bête règle de 3 linéaire sur les chiffres du 31/12/1990 au 31/12/2011. Statistiquement, mon approximation linéaire se discute…
(**) et je ne suis pas du tout convaincu de la pertinence de la mission sur le net, mais alors pas du tout…


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