Le PCF tient à exprimer sa condamnation la plus ferme devant de tels actes, qui relèvent de crimes de guerre.
Le conflit ne cesse de s'aggraver tant au plan intérieur que régional.
Les ingérences de groupes armés étrangers ne cessent de se multiplier de part et d'autre, le Liban subit ses premiers affrontements inter-religieux et des bombardements sur Beyrouth. Israël mène des frappes aériennes sur Damas. La Turquie est victime d'attentats et l'Irak s'inquiète des intrusions sur son territoire de djihadistes.
Il est urgent de faire cesser cette escalade meurtrière et de mettre un terme aux combats. La population syrienne vit un calvaire et le risque d'embrasement régional grandit de jour en jour.
Pourtant, il n'y a pas de solution militaire aux aspirations démocratiques du peuple syrien. Seul le pouvoir tire profit de cette militarisation à outrance. L'annonce de la Conférence internationale de paix sur la Syrie à Genève doit permettre d'aboutir rapidement à la cessation des combats et à l'ouverture d'un processus politique permettant au peuple syrien de décider lui-même de son avenir, pour une Syrie libre, démocratique, indépendante et souveraine, ce qui passe par la disparition de ce régime et le départ du clan Assad qui le dirige.
Toutes les conditions doivent être réunies pour le succès de cette Conférence. Trop de temps a été perdu.
Chacun doit prendre ses responsabilités tant du côté des représentants de la Communauté internationale, du pouvoir syrien que de l'opposition.
La France, membre du Conseil de Sécurité, doit se montrer à la hauteur des objectifs de cette Conférence et œuvrer à sa réussite.
Le PCF tient à réaffirmer une nouvelle fois sa solidarité et son soutien aux forces démocratiques et progressistes syriennes qui luttent avec courage et détermination.