sous le Tapie, la bombe

Publié le 29 mai 2013 par Mister Gdec

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Bayrou, lorsqu’il est inspiré par Peyrelevade, a raison. Je soutiens son propos et la ténacité qu’il a mise à dénoncer cette décision honteuse, pur produit du sarkozysme, prise hors de toute logique de défense des intérêts financiers de l’état français, comme ce devrait pourtant être la préoccupation de tout président, quel que soit son bord politique, qui se respecte.   C’est un scandale. L’un des plus importants qu’ait connu la République française, oui.  Avoir stoppé par cette décision éminemment politique le cour normal de la justice en recourant à cette formule inusitée de traitement du conflit entre Tapie et L’Etat était déjà une faute. Mais l’on apprend aujourd’hui de surcroît que l’un des 3 juges qui composaient la commission arbitrale, Pierre Estoup, qui a procédé à la liquidation des conflits judiciaires opposant Bernard Tapie et l’état français vient donc d’être mis en examen, ce qui est particulièrement grave, pour "escroquerie en bande organisée".

C’est un journal de droite lui-même qui le dit : "Selon L’Express , lors d’une perquisition effectuée le 14 mai au domicile du magistrat, les policiers ont saisi un livre dédicacé par Bernard Tapie en 1998. L’homme d’affaires y louerait le «courage» du président Estoup et l’assurerait de son «infinie reconnaissance» et de son «affection». Bernard Tapie, qui avait affirmé dans un premier temps ne pas connaître Pierre Estoup, a déclaré sur BFM-TV l’avoir «peut-être rencontré fortuitement et sans suite dans le cadre de (s)a vie publique»."

Au royaume de la menterie, les hommes d’affaires sont rois. Et si en plus ils sont à la fois hommes politiques et avocats, cela doit très certainement multiplier les occurrences de probabilité de mise en examen un jour ou l’autre… Au suivant !  J’ai nommé Sarkozy :  en prison !

Prochaine étape de la saga Tapie : l’Etat va se porter partie civile, afin de tenter de faire annuler la décision d’octroyer ces centaines de millions d’euros dont Tapie a bénéficié indûment. Et c ‘est très bien ainsi. Une fois n’est pas coutume, je tiens à saluer ici sans réserve  l’action du gouvernement solférinien. A condition que ces 403 millions d’euros, une fois remboursés, permettent à ma feuille d’impôt de baisser significativement, c’est à dire à vue d’œil, bien sûr. Faut pas pousser.