De nombreux courriers électroniques et/ou tweets continuent à arriver de fans à la rédaction du Charlotte Observer, un quotidien proche des futurs Hornets. Ces messages insistent pour que cette équipe arrête d'embaucher des assistants pour devenir entraîneur principal.
Aussi, les journalistes, intrigués, ont étudié, sur les 10 dernières années de NBA, ce qui passait pour les franchises en terme de résultat lors d' embauche d'un coach novice. Pour voir si l'entraîneur a amélioré la situation...
Très peu ont mené leurs équipes au deuxième tour des play-offs. Ils ne sont que 4. Il s'agit de Tom Thibodeau à Chicago, Frank Vogel à Indiana, pour Oklahoma City Scott Brooks et Erik Spoelstra à Miami. Tous étaient des assistants assez obscurs, mais ils ont tous hérité d'un effectif jeune et doué. Quelques chiffres :
Brooks dans sa première saison a enmené son équipe en finale NBA 2012 avec un record de 50 victoires pour 32 défaites.
Vogel a amené son équipe au second tour des play-offs dès sa prise de fonction. Ses statistiques en saison régulière : 28 victoires - 18 défaites.
Thibodeau totalisera 60 victoires et 22 défaites pour sa première saison et compte depuis 2 titres de division.
Spoelstra lui a été champion dès sa première année de coach.
A l'inverse, des coachs renomés et titrés ont échoués autre part. Pour preuve : Mike D'Antoni (New York Knicks), Avery Johnson (New Jersey puis Brooklyn), Byron Scott (Cleveland). Tous ont perdus leur emploi. Johnson et Scott n'ont jamais atteint la post-saison. Tandis que la meilleure équipe Knicks de D'Antoni a été balayée par les Boston Celtics.
D'autres exemples de coachs expérimentés, ayant échoué, il y en a à foison.... Flip Saunders, Nate Mac Millan, Doug Collins, Paul Silas ou Larry Brown pour ne citer qu'eux.
En NBA, les entraineurs sont facilemement remplacés. Le successeur de Mike Dunlap deviendra ainsi le cinquième coach des Hornets depuis 2007. Tous sous la férule du propriétaire Michael Jordan.
Considérons le lien entre changements d'entraîneurs et "pertes chroniques" déclare la rédaction du journal. Quatre équipes - les Hornets, Sacramento , Minnesota et les Pistons ont connu cinq changements d'entraîneur depuis 2004. Ces quatre franchises ont combinées une apparition en play-off (les Orlando Magic en 2010 balayant Charlotte ) dans les quatre dernières saisons.
Les Bobcats ont progressé et se sont crée de l'espace dans leur Salary Cap (21 millions de $ à depenser au besoin) . Mais trois entraîneurs en trois saisons ne peuvent pas être bons pour la stabilité ou le développement de jeunes talents comme Bismack Biyombo, Michael Kidd-Gilchrist, Gerald Henderson ou Kemba Walker.
Et les Chroniqueurs concluent en affirmant qu'un seule statistique fonctionne : la stabilité. Alors qui dans le temps à Charlotte ? La franchise a déjà rencontré plusieurs hommes :
Steve Clifford: Le spécialiste défensif des Lakers.
Alvin Gentry: L'ancien coach de Phoenix est pressenti aux Clippers
Jeff Hornacek: Trop tard ...
Kelvin Sampson: L'assistant de Houston tient la corde.
Nate Tibbetts: Assistant à Cleveland. Oui pourquoi pas ...
Elston Turner: Le coordinateur défensif d'Alvin Gentry aus Suns.
Tout porte à croire que là, quand même, son bail durera plus d'un an. Play-off ou pas. En attendant ? Top 10 ?