ma calopsitte élevée à la main par Sandrine, à Toulouse, est morte hier 25 novembre 2011. Elle était née en février 2006. Je l'avais depuis le mois de mai de la même année. Au début elle a coulé des jours heureux avec moi. Puis en devenant adulte elle m'a fait comprendre de façon très "suggestive" qu'elle avait besoin de la compagnie d'un congénère. Parmi toutes les calopsittes élevées par les parents que j'avais en volière, elle tomba éperdument amoureuse de Ringo, mâle Face Blanche, né en 1993 et que j'avais adopté à la SPA. Ringo est lui aussi tombé sous le charme de Calou. Ils se sont accouplés mais jamais les oeufs n'ont été fécondés... Ringo était trop âgé, sans doute, cela ne les a pas empêché de vivre "collés serrés" parmi les autres calopsittes de la volière.
Avant-hier j'ai découvert Calou, cachée dans la cabane des cailles, qui se trouve au sol dans le kiosque des calopsittes. J'ai constaté une grosseur au jabot, plus importante que d'habitude, comme si elle n'avait pas digéré plusieurs repas. De plus son bréchet était saillant. Le vétérinaire que j'ai consulté l'a trouvé très affaiblie. Il lui a passé une radio et a constaté une masse compacte qui remplissait le jabot. Je lui ai expliqué que Calou n'avait jusqu'à ce que je la trouve cachée, aucun comportement anormal, toujours heureuse de se percher sur mon épaule lors de mes visites quotidiennes, jamais apathique. Néanmoins, je lui indiquais que j'avais remarqué qu'elle mangeait beaucoup.
Il ne m'a pas laissé beaucoup d'espoir, du fait de son grand état de faiblesse.
En effet, alors que je l'avais contre moi pour la caresser et la rassurer elle est morte.
J'ai souhaité que le vétérinaire l'autopsie. Voici les photos et les résultats :
Les résultats de l'autopsie ont fait apparaitre un bouchon de fibres qui obstruait complètement les voies digestives, ce qui faisait que Calou mangeait beaucoup, mais les graines ou autres légumes et fruits qu'elle absorbait ne la nourrissaient plus.
au milieu le modèle de corde sisal "perchoir" utlisé depuis des années chez les calopsittes et les perruches ondulées, spécialement conçu pour cet usage. Je prenais la peine de couper les
morceaux de ficelle dès que les oiseaux l'avait abîmé, et quand le perchoir était trop effiloché, je le remplaçais par un neuf.
A gauche la photo du bouchon de fibres, provenant de la corde et à droite, les fibres qui composaient le bouchon qui a tué ma calopsitte.