Vu les périodes relatées, le sens du titre de ces notules prétendument hebdomadaires se trouve quelque peu dénaturé. Les déplacements dans tous les sens ne facilitent pas vraiment l’assiduité. Mais, à vrai dire, je m'en moque. Cela dit, j 'accepte toute nouvelle proposition.
Supposé : que le bandeau du dernier opus de Floc’h & Rivière « Villa mauresque »[1] n’était pas fortuit. Simplement titré « Somerset Maugham et les siens » ce qui d’ailleurs reflète bien le sujet de l’ouvrage, mieux même d’ailleurs que le titre choisi, il permet de cacher un sexe judicieusement placé sur la couverture, comme pour rappeler que l’auteur anglais était homosexuel. Une accroche peu pertinente, conforme au livre finalement décevant. La vision d’un homme sur un monde qu’il a longuement parcouru aurait été plus intéressante que ses relations avec un entourage issu d’une société en déliquescence. Quant au bandeau, où qu’on le place, il dénature l’image voulue par Floc’h…
Emmagasiné : du soleil, d’un côté comme de l’autre des Albères. Cela devenait urgent. Et finalement positif à plus d’un titre, notamment pour l’entretien d’un jardin transformé en pacage pour diplodocus, haut, dense et si hirsute que la débroussailleuse s’y épuisa.
Retrouvé : au cœur du magnifique village de Pals une tour ouverte comme celle qui domine les remparts d’un village cher à mon cœur, Rabastens. Celle de Pals se nomme tour de Ramonet ; un bastion de défense du moyen âge. En fait une tour quadrangulaire dont le côté intérieur était ouvert, permettant ainsi de faciliter l’accès en son sein en cas de besoin défensif ou pour y réaliser des réparations. Autre avantage et pas des moindres, en cas de prise par l’ennemi, elle ne pouvait servir de bastion d’attaque car exposée alors directement aux feux des assiégés.
Le village de Pals offre bien d’autres surprises. Il est un enchantement pour tous les amoureux des vieilles pierres d’autant qu’il a été restauré avec soin. Relativement connu des catalans, il était ce jour pratiquement désert, ce qui n’était pas pour nous déplaire, nous qui l’avons toujours connu encombré par les touristes du monde entier.
Puis, peu après, notre jardin secret : Aigua brava.
Et, enfin, pour terminer la journée, Bégur, avec une pensée toute amicale pour Barbara et son blog « le nez en l’air » grâce à une maison à la décoration murale particulièrement riche et originale…
Une occasion également d’enrichir ma collection de plaques au sol…
Je me souviens que « On achève bien les disc-jockeys » a été portée en 2009 à l’écran par Orso Miret, dans la collection "Suite noire" de France Télévision.
Steinbeck (deuxième à droite) à côté de son épouse Carol et du boxeur Orazio Colletotrichum ainsi que d'autres amis en 1940 à bord du Western Flyer.
[1] Publié par la Table Ronde.