Genre: comédie, parodie
Année: 1981
durée: 1h35
L'histoire: Giacomo est un chômeur passionné par l'univers de James Bond qu'il s'imagine être en rêve. Sans le savoir, il est suivi par des agents secrets qui le prennent pour James, un espion français qui a disparu à Tunis lors d'une mission et qu'ils suspectent de s'être dissimulé sous une fausse identité. Giacomo, persuadé d'être dans un rêve, se retrouve bientôt à Tunis pour terminer la mission entamée par James.
La critique d'Alice In Oliver:
Sur ce blog, nous avons déjà abordé plusieurs fois le cas particulier du réalisateur, Philippe Clair, un "nanar man" à la française, responsable de comédies foireuses aux titres souvent évocateurs. Au hasard, nous citerons Le Führer en Folie, Rodriguez au pays des merguez ou encore Ces flics étranges venus d'ailleurs. Néanmoins, Tais-Toi quand tu parles, réalisé en 1981, signe la première collaboration entre le cinéaste et l'acteur Aldo Maccione.
Contre toute attente, cette comédie remportera un certain succès dans les salles obscures.
Aldo Maccione et Philippe Clair collaboreront à nouveau ensemble dans Plus beau que moi, tu meurs et Si tu vas à Rio... tu meurs. En dehors de l'acteur italien, le film réunit également Edwige Fenech, Jacques François, Clément Harari et Philippe Clair lui-même.
En vérité, Tais-Toi quand tu parles est une parodie de la saga James Bond. Philippe Clair effectue plusieurs clins d'oeil à la célèbre franchise d'espionnage.
Entre autres, on reconnaîtra Opération Tonnerre, On ne vit que deux fois, L'espion qui m'aimait et Rien que pour vos yeux. Pour l'anecdote (totalement inutile au passage...), dans une scène, l'un des personnages s'exclame « Par où t'es rentré, on t'a pas vu sortir ? ».
Cette phrase servira trois ans plus tard de titre à un autre nanar foireux réalisé par Philippe Clair. Quant au scénario, il est surtout à un prétexte à toute une série de sketches, la plupart du temps situés en-dessous de la ceinture.
Attention, SPOILERS ! Giacomo (Aldo Maccione) est passionné par l'univers "James Bondien", à tel point qu'il s'imagine être le célèbre espion dans ses rêves. Mais bientôt, des agents secrets le confondent avec James, un espion français qui a disparu à Tunis et qu'ils suspectent de s'être dissimulé sous une fausse identité.
Giacomo se retrouve bientôt à Tunis pour terminer la mission entamée par James. Dans ce désastre filmique, Philippe Clair enchaîne les gags à coup de femmes à poil, tout du moins, on voit très souvent leur nichons. Ce qui est censé nous faire rire.
Là aussi, Aldo Maccionne reprend sa célèbre posture qui consiste à frimer devant les nanars en faisant jouer ses bras, ses épaules et sa tête, l'acteur se distinguant surtout par son sourire d'ahuri permanent. Hélas, les nombreux déhanchements de l'acteur et ses gaffes ne parviennent jamais à masquer l'indigence de l'ensemble. Encore une fois, Tais-Toi quand tu parles est une comédie "pouet-pouet".
En dehors de cela, pas grand chose à signaler si ce n'est que Philippe Clair s'amuse à jouer les tunisiens. De son côté, Ado Maccionne accumule les déguisements sans jamais parvenir à nous faire décrocher le moindre rictus imbécile. En vérité, Tais-Toi quand tu parles fait partie de ces comédies tellement nulles qu'elles en deviennent curieusement géniales (tout du moins, dans la nanardise).
note: bah, 0/20 !
note nanardeuse: 15/20