Difficile d'imaginer un avenir radieux avec deux joueurs qui ne sont en aucun cas des franchise player et dont le contrat arrive à expiration. Larry Sanders, malgré ses pétages de câble, reste la satisfaction de cette saison puisqu'il termina l'exercice 2012/2013 avec pas moins de 9,8 points, 9,5 rebonds et 2,8 contres par match. Le grand ménage devrait avoir lieu cet été avec l'arrivée d'un nouveau coach. Pour résumer, la franchise du Wisconsin a clairement besoin de changer d'air !
Le meilleur scénario
Ironique ce titre ! Tant le meilleur n'est pas à venir ! Tout du moins à court terme puisque si les Bucks manoeuvrent bien sur le plan de la masse salariale, ils pourront envisager de se renforcer à moyen terme. Dalembert, Redick et Dunleavy seront agent libre non restrictif ce qui signifie qu'il vont pouvoir libérer 16,5 millions de dollars dès cet été. Ajoutez à cela la player option du chouchou de Mark Jackson qui s'élève à 11 millions de dollars et qui pourrait permettre à Milwaukee de libérer au total 27,5 millions dollars sur le salary cap encore faut-il que Monta Ellis décide d'activer sa player option et ainsi tester le marché (ce qui apparaît vraisemblable). Pour être tout à fait franc, cette option nous semble la plus avantageuse pour les Bucks. L'association Jennings/Ellis n'a rien donné et ne donnera rien de toute manière alors autant partir sur de nouvelle base. D'ailleurs pourquoi ne pas également couper Drew Gooden de manière à laisser John Henson confirmer ses bonnes performances de la fin de saison dernière.
D'ailleurs Jennings sera agent libre restrictif et pourra donc recevoir plusieurs offres durant l'intersaison à savoir maintenant si les Bucks ont tout intérêt à matcher l'offre et ainsi offrir un gros contrat à Jennings ? Doit-on interpréter la non-prolongation de Jim Boylan comme le signe contraire ? Redick souhaite-t-il signer chez un prétendant au titre ou plutôt gagner plus à Milwaukee ? Si Milwaukee perd Jennings, il pourrait se reporter sur Jeff Teague (qualifying offer). Agé de 24 ans, Teague pense à la passe en premier lieu et dispose d'une bien meilleure adresse (45 %), de plus il sort de sa meilleure saison en carrière avec 14,6 points et 7,2 passes.
Josh Smith fut un moment très proche des Bucks (lors de la dernière trade deadline). Avec l'intérêt qu'ils ont déjà montré, il n'est pas déraisonnable de croire qu'ils puissent tenter de nouveau leur chance. Si le front office de Milwaukee parvient à alléger sa masse salariale, il lui faudra par la suite convaincre les free agents de rejoindre leur franchise, ce qui ne sera pas forcément aisé car la ville du nord des Etats-Unis reste un marché peu attractif et peu médiatisé... La meilleur stratégie serait de renconstruire sur de bonnes bases, libérer de la masse salariale et pourquoi pas, récupérer un gros prospect lors de la draft 2014 (voir un steal lors de la prochaine draft avec leur 15ème pick).
Le meilleur 5 possible : Jeff Teague, ???, Ersan Ilyasova, Josh Smith , Larry Sanders
Le pire scénario
Honnêtement ? Repartir avec Jennings et Ellis dans le cinq majeur ! Milwaukee offre un gros salaire à Jennings, Ellis décide de ne pas tester le marché et les Bucks repartent pour une saison mi-figue, mi-raisin au cours de laquelle ils terminent dans le ventre mou sans pouvoir bénéficier d'un bon tour de draft en 2014. La question du coach n'est toujours pas résolue et reste primordiale pour le devenir des Bucks. Vous allez sans doute nous trouver dur mais la pire des choses à faire serait de confier les clés de la franchise à Brandon Jennings... Non pas que l'actuel meneur des Bucks soit dépourvu de qualités, loin de nous cette idée mais selon nous, il n'a pas le profil du joueur capable de redresser la situation d'une franchise en reconstruction.
Le soucis est qu'à l'heure actuelle, les Bucks ne disposent pas de solution viable à la mène derrière Jennings... Imaginez une intersaison pleine de désillusions, de refus sur le marché des agents libres obligeant ainsi le coaching staff de re-signer Jennings (Stuckey si tu m'entends...) faute de meilleure solution... Comprenez, lorsqu'on souhaite réellement conserver un joueur pourquoi attendre sa dernière année de contrat pour le faire ? Milwaukee se retrouve dans une situation où la tergiversation n'aura plus lieu d'être... Repartir avec le même backourt serait synonyme de balle dans le pied pour les Bucks. "Qui est âne et veut être cerf se connaît au saut du fossé" alors pourquoi repartir avec Cadichon ?
Tableau des salaires