Ce matin j’entendais une chroniqueuse de France Culture
parler de la Tunisie et de sa FEMEN. Elle opposait les bons « démocrates »
et les mauvais fondamentalistes. Est-ce une bonne idée de voir la vie comme une
lutte du bien et du mal ?, me suis-je demandé. Ne risque-t-on pas d’envenimer
le conflit ? Et ainsi de faire le « mal » ?
Le père de ladite FEMEN a adopté une autre position. Il a
publié une lettre, si j’ai bien compris, attribuant l’attitude de sa fille au malaise de la jeunesse tunisienne, en général. Et si fondamentalisme et FEMEN
avaient une même cause ? Et s'ils révélaient une faille de la société
tunisienne ?