Odieux effectivement d'utiliser les termes fort exagérés et subjectifs de "murés vivants". Cette démesure du propos pour un problème local de chantier de btp est de l'ordre de la manipulation. La suggestion que l'on entreprendrai de murer des vivants des fontenaysiens par soit un laisser aller ou une volonté de ne rien entreprendre est effectivement odieuse. J'ai des amis qui m'ont alerté sur ce qui suit et qui figure sur facebook:
"Un élu dans les faits proche du PC de Fontenay-sous-Bois et pour de pathétiques raisons électoralistes, Michel Tabanou, m'a attaqué, (mais le connaissant ce n'est une surprise pour personne,- je ne suis pas sa première "victime"-) ce matin ...sur son blog faisant des références odieuses à la Shoah, au régime nazi dont a été victime ma famille, étant juive."
Cela demande réponse. "Un élu dans les faits proches du PC" - je le suis tout autant que ceux qui participent de la gestion commune au sein d'une majorité municipale. Pour paraphraser le président de la république dans son intervention au sujet des débordements inacceptables des nazillons du printemps français ( sans majuscule ) je dirai que la collaboration ( car il s'agit de collaboration ) c'était au temps de Pétain, temps heureusement derrière nous., et dans un autre camp politique! Et j'ai le souvenir glorieux d'un père maquisard FTP qui m'a permis de tracer le double sillon de la résistance et de l'honnêteté intellectuelle..
Aux Pathétiques raisons électoralistes je répondrais par la gratuité des épithètes et par le fait que s'amorcent toujours ainsi traditionnellement dans les propagandes dogmatiques la dénonciation et la mise à pilori des présumés "traitres". L'usage de la mise à l'index ( sans référence aux jugements pontificaux ) est le signe du refus de toute différence et de tout débat et le point d'orgue d'une supériorité d'appréciation politique aux dépens d'une autre toute aussi légitime.
Continuons de décortiquer ce petit texte facebookien: "Sa première victime" me ferait penser que j'opère en rôdeur malfaisant dans l'ombre de corridors pour surprendre impunément quelques innocentes victimes et me repaître de mes forfaits! Attention la ville est dangereuse avec un élu pathétiquement en mal d'avenir et le surin facile!
J'ai beau relire mon blog avec un déploiement d'énergie pour trouver l'indice qui me précipiterait dans le gouffre de l'ignoble rien n'apparait qui puisse établir un lien à une référence malsaine en rapport à la Shoah. Sachant malgré tout que souffrant d'un traumatisme visuel qui pourrait troubler mon acuité, j'ai pris le secours d'amis, honnêtes gens, qui ont pu salutairement me dédouaner de telle infamie.
En revanche, chaussé d'une paire de lunettes loupe que j'arbore en permanence j'ai pu relire le texte et m'apercevoir que je considérais que ce terme d'une violence extrême de "muré vivant" me faisait penser à l'ignominie, au défoulement des barbares dont été victimes les habitants du ghetto de Varsovie - véritablement murés vivants. Muré vivant! mais c'est incroyable la force de barbarie que suggère ce terme! L'utilisation d'une image aussi atroce me semble indigne pour sensibiliser un large public sur un fait local. Suggérer que l'on mure vivant, ici, dans un quartier fontenaysien trouble ma conscience et insulte une réalité. J'ai par ailleurs évoqué d'autres "murés vivant" et m'en veux aujourd'hui de ne pas avoir pris en exemple un fait historique qui a nourri toute mon enfance de famille cévenole d'origine camisarde avec la murée vivant d'Aigues Mortes... référence à la vie des femmes protestantes emprisonnées pour leur foi à la tour de Constance d’Aigues-Mortes sous le roi Louis XV, où l’une d’entre elles, l'étiçecellante Marie Durand est demeurée emmurée 38 ans à son supplice.
Je rappelle à chacun et à chacune de se rendre sur ce même blog à la page où figure la vidéo de mon allocution en mémoire du 8 mai 1945 et de la capitulation des armées nazies pour avoir le portrait exact de mes convictions. Et s'il s'avère et c'est mieux ainsi que mes propos ont été indignes et suggestifs d'une pensée honteuse il est des tribunaux pour me faire rendre raison.