Beaucoup de choses en ce moment. Aujourd'hui j'ai 25 ans, yiaaoou. Un quart de siècle. Vieille branche, je suis. Viva el cinema a quant à lui fêté ses 6 ans (l'âge de raison pour mon bébé l'année prochaine !)
Et puis, il y'a eu Cannes dernièrement : "tout ce festival, toute cette pression".
La cérémonie a été belle-belle. Le discours d'Audrey Tautou (en toute objectivité, oui-oui) impeccable, juste, drôle avec comme fil conducteur les battements du coeur. Superbe. Puis vint Steven Spielberg. Standing ovation. Le créateur d'E.T n'en revenait plus, lui qui avait grandi avec le festival, 66 ans et 66 cérémonies. Présentation du jury. Nicole Kidman. Daniel Auteuil. Christoph Waltz. Et j'en passe. Petit entracte musical. Et le clou de la soirée. Léonardo DiCaprio himself déclare ouvert le 66ème festival de Cannes. Fait la bise à Audrey Tautou. Mes deux chouchous réunis. J'en ai presque pleuré. Fin de cérémonie. Audrey nous dit "à dimanche en huit dans une tacchycardie collective". Ca me fait rire. Place maintenant aux 12 jours de festival ponctués par de drôles événements : bijoux Chopard volés, coups de feu sur le plateau du Grand Journal, météo instable (pluie, pluie). Et puis le soleil pointe enfin le bout de son nez et annonce les belles surprises. La révélation de Jeune et Jolie de François Ozon. La claque du festival : La vie d'Adèle. Presse unanime : ce film aura la palme ou rien. Les sélections parralèles font la part belle à Sofia Coppola et James Franco mais les deux repartiront bredouilles. Puis vient le jour tant attendu. La cérémonie de clôture. Premiers prix. Des inconnus. Puis, Bérénice Béjo gagne le prix d'interprétation féminine. Surprise, émue, elle ne s'y attendait pas. Alors, alors "qui a gagné la palme d'Or" questionne Audrey à Spielberg. Et c'est une triple palme pour La Vie d'Adèle. Standing ovation dans la salle. Les applaudissements n'en finissent plus. C'est rare. Et ça fait du bien. En plus, la palme d'Or est française cette année. Cocorico !
Le palmarès :
Palme d'Or : La vie d'Adèle, de Abdellatif Kechiche
Grand Prix : Inside Llewyn Davis, de Ethan et Joel Coen
Prix d'interprétation féminine : Bérénice Béjo, dans Le Passé, de Asghar Farhadi
Prix d'interprétation masculine : Bruce Dern, dans Nebraska, de Alexander Payne
Prix de la mise en scène : Heli, de Amat Escalante
Prix du jury : Tel père, tel fils, de Kore-Eda Hirokazu
Caméra d'Or : Ilo Ilo, de Anthony Chen
Prix du scénario : A touch of skin, de Jia Zhangke
Prix du court-métrage : Safe, de Byoung-Gon Moon