Puisque les spécialistes s’entendent pour dire que cet été sera tout sauf chaud mais plutôt pourri, il est important d’avoir une bibliothèque bien garnie avant d’affronter la tempête. Voici donc des petites idées littéraires pour combler les longues après-midi pluvieuses, et on commence avec de jeunes auteurs qui ont déjà tout des grands !
Justin Bieber va devenir le prochain Usher… selon Will.Iam. Miley Cyrus et Priscilla – oui, teste moi toussa – ont posé en petite tenue, parce qu’elles « avaient l’âge ». Rien ne va plus, les anciens ados font maintenant comme les grands. Et en littérature aussi. Pour preuve : Pierre Stasse, Marien Defalvard et Myriam Thibault. Ils ont à eux 3 même pas l’âge de Charles Aznavour et pourtant déjà le talent des plus grands.
Pierre Stasse, le doyen du trio du haut de ses 25 ans, a déjà à son actif 3 romans dont La nuit pacifique et Hôtel Argentina. Dans Les restes de Jean-Jacques, son premier ouvrage, il suffisait de tendre l’oreille pour entendre la petite musique à la Françoise Sagan. Une musique dans un livre ? Un bon écrivain, c’est un ami qui nous parle dans le creux de l’oreille. Celle-ci qu’on chuchote est l’histoire du chien, Jean-Jacques, un teckel qui se prend pour un berger allemand. Enfin, plutôt celle du narrateur Paul Léonard et de sa future ex Manon, propriétaire de l’animal et adepte des coups de sang et de fusil. C’est sous les missiles d’injures que Paul atterrit dans une fratrie russe loufoque et hilarante qui l’amènera aux Etats-Unis pour réfléchir à l’amour et autres désastres. Un voyage à 100 à l’heure au rythme de la mélancolie.
Il a l’air de courir après le temps perdu sur la couverture de son premier roman mais Marien Defalvard n’a rien à envier à Proust. Du haut de ses 18 ans, le jeune homme avait accroché à son palmarès « Prix du premier romain français », là où d’autres peinaient à avoir leur bac. Le garçon atypique intriguait le petit milieu littéraire en 2011 avec Du temps qu’on existait. Dans un style digne d’un Jean d’Ormesson, le prodige racontait l’apprentissage de la vie d’un jeune entre Tours, Lyon, Orléans et Paris. La naïveté devient rancœur et les bons sentiments plus mitigés avec le temps. Avec cette complainte mélancolique et romantique, pas étonnant que cela attire le dandy vu à la télé, Frédéric Beigbeder qui lui a remis le Prix de Flore, prix de la frime et de Saint Germain.
Et puis au milieu de ce duo masculin, il y a notre petite chouchoute. Son sourire angélique et sa mine lumineuse donne envie d’aller acheter une paire d’espadrilles Claudie Pierlot mais Myriam Thibault est beaucoup plus qu’une jeune française raffinée. La jeune pousse a déjà 3 romans à son actif dont Plagiat et Orgueil et Désir. Mais c’était avec son premier romain, Paris je t’aime qu’elle avait fait grand bruit aux Éditions Léo Scheer. Dans des courtes mais enchanteresses nouvelles, l’étudiante de Tours se promenait avec ceux qui rêvent et espèrent qu’une chose : la ville lumière de Paris. Au rythme de vieilles rengaines délicieuses, la jeune écrivaine dépeint un Paris rêvé si délicieux qu’on aimerait s’y perdre. Un ravissant pays de désamour qu’elle continuer de raconter sur son blog.
Aucun doute, il ne faut pas attendre d’avoir l’âge de Stéphane Hessel pour tenter la grande aventure du roman.
Solène L.
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